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Rome (Agence Fides) – L’UNEP, Programme du Milieu des Nations-Unies, a proclamé le 22 mai « Journée Internationale de la Diversité Biologique », dans le but de répandre les connaissances et la conscience des questions relatives à la biodiversité. Pour cette Journée, on avait choisi le thème « Biodiversité et soulagement de la pauvreté - Défis pour un développement soutenable ».
« La diversité biologique est fondamentale pour l’existence humaine, a déclaré M. Kofi Annan, et joue un rôle crucial dans le développement soutenable et dans le déracinement de la pauvreté. La biodiversité soutient des millions de personnes avec des moyens de subsistance, des aides pour assurer de la nourriture, et est une ressource pour la médecine traditionnelle et pour la pharmaceutique moderne ».
La Convention sur la Diversité Biologique, signée à Rio de Janeiro en 1992, est entrée en vigueur en 1994, et a été ratifiée par 186 Pays. Elle a pour objectifs principaux la conservation de la diversité biologique ; l’utilisation défendable de ses composantes ; la juste répartition des avantages qui découlent de l’exploitation des ressources génétiques. Le Sommet de Rio en 1992 avait mis l’accent sur les aspects relatifs au milieu du Développement Soutenable. En 2002, au Sommet de Johannesburg, les gouvernements se sont retrouvés pour tracer un bilan sur l’état de la planète et sur les retombées que le processus de globalisation des dix dernières années a eues sur la définition et la réalisation des politiques de développement soutenable. On a étudié de manière prioritaire les problèmes sociaux et économiques. Il y a trois questions clef sur lesquelles se concentre l’attention du Plan d’Action qui en est ressorti : lutte contre la pauvreté, consommations soutenables, protection et récupération des écosystèmes (lutte contre la déforestation et contre la désertification), alors qu’il y a plusieurs thèmes transversaux étudiés lors des rencontres préparatoires du sommet : eau, énergie, santé, agriculture, biodiversité. (A.P.)(Agence Fides, 23 mai 2003, 28 lignes, 339 mots)
