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San José (Agence Fides) - La Conférence épiscopale de la Costa Rica a émis un communiqué concernant la proposition de certains députés de comparer l’union entre personnes du même sexe à l’institution matrimoniale. Selon les évêques la proposition « est complètement inopportune du point de vue du droit naturel, du droit constitutionnel et, dans notre condition de croyants, du droit divin ». Les évêques affirment clairement que les personnes ayant une inclination homosexuelle possèdent la même dignité inaliénable que tout être humain, laquelle cependant, ne légitime pas l’union entre personnes du même sexe. « Le bien commun de la société - lit-on dans le communiqué - exige que les lois défendent, favorisent et protègent l’union matrimoniale comme base de la famille et cellule de base de la même société ». Si ce projet était approuvé, pour les évêques « ce serait un mal pour la société, une blessure mortelle pour l’institution matrimoniale et pour la famille et une distorsion du plan de Dieu ».
Ils lancent ensuite un appel aux députés, « afin qu’ils en prennent conscience devant Dieu, et que considérant la volonté de la plupart des costaricains à ce sujet, ils assument la mission qui leur a été confiée, de promouvoir et de défendre les plus hauts principes moraux et éthiques qui n’admettent pas de dérogations, d’exceptions, ni aucune compromission ». Les évêques rappellent qu’il leur revient aussi « de sauvegarder la protection et la promotion de la famille fondée sur le mariage monogame, entre personnes de sexe opposé, et de la protéger dans son unité et dans sa stabilité ». Les évêques concluent en demandant l’intercession de Notre Dame des Anges, patronne de la Costa Rica : « qu’elle nous éclaire de sa lumière et qu’elle fasse de nous des constructeurs d’une patrie plus riche de valeurs et de principes moraux ». (RG) (Agence Fides 25/6/2007; lignes 18, mots 268)
