ASIE/TERRE SAINTE - Gaza : les témoignages dramatiques de la Caritas de Jérusalem. Les rues, les toits, et pour finir les hôpitaux de la ville de Gaza sont devenus des champs de batailles et la plupart des habitants sont trop effrayés pour sortir de chez eux”

vendredi, 15 juin 2007

Gaza (Agence Fides)-“Le personnel médical n’est pas en mesure de quitter sa maison. Mes enfants sont trop effrayés. Nous continuons à entendre des explosions et des fusillades…on se bat partout”. Tel est le témoignage du Docteur Bandalay El-Sayegh, directeur du Centre Médical de Gaza, où les combats entre les factions palestiniennes ont jeté la population dans le désespoir et dans le chaos. Le témoignage du docteur El-Sayegh a été recueilli par la Caritas de Jérusalem qui a envoyé à l’Agence Fides un communiqué sur la situation dans la Bande de Gaza.
A cause de pesants combats, la Caritas Jérusalem a suspendu temporairement ses activités dans la Bande de Gaza. “A cause de la situation dangereuse qui a été créée dans les alentours du Centre Médical de Gaza de la Caritas de Jérusalem, il a été demandé aux préposés du Centre de rester chez eux pendant une semaine pour garantir leur sécurité. Si la situation ne s’améliore pas dans les prochains jours ils ne seront pas en mesure d’agir” affirme le communiqué.
“Les rues, les toits et même les hôpitaux de la ville de Gaza sont devenus un champ de bataille et la plupart des habitants sont trop effrayés pour sortir de chez eux. Les institutions gouvernementales et éducatives, les bureaux des Organisations Non Gouvernementales, les marchands et les commerçants sont fermés, mais certaines écoles sont restées ouvertes pour permettre aux étudiants qui réussissent à l’école, de réaliser leurs examens de fin d’année ” continue le communiqué de la Caritas.
Des centaines d’intellectuels, d’étudiants et de travailleurs sont descendus dans les rues dans la partie orientale de Gaza, où les combats étaient de moindre intensité, pour demander la fin des violences. L’un des manifestants pacifiques, Shadi al-Ejla, a été tué par l’un de nombreux combattants masqués et la manifestation a été dispersée. (L.M.) (Agence Fides 15/6/2007 ; Lignes : 25 ; Mots : 347)


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