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Dili (Agence Fides) - La société civile du Timor Oriental, les organisations internationales et la communauté catholique dans ses différentes articulations, espèrent qu’avec le nouveau président à peine établi, et avec les prochaines élections générales, la jeune république asiatique du Timor Oriental entrera dans une nouvelle phase de son histoire, qui apportera la prospérité, le bien-être, et le développement. Après le vote de mai dernier, la jeune nation timoraise affrontera les mois prochains une autre tournée électorale, prévue en été 2007, pour décider des représentants du Parlement, dont sortiront le premier ministre et l’équipe de l’exécutif qui gouvernera le pays.
Le président nouvel élu José Ramos Horta, a prêté serment dans la capitale Dili, s’engageant à garantir « la paix et la stabilité » dans le pays. Les élections qui ont été conclues par le ballottage du 8 mai ont été les premières élections présidentielles dans le jeune état, indépendant depuis 2002. Le Prix Nobel de la paix est entré en charge au cinquième anniversaire de l’indépendance, passant du rôle de chef du gouvernement à celui de président, moins engageant et plutôt un rôle de représentation.
Cependant, en coïncidence avec l’installation du nouveau président on a enregistré des tensions : des agents de la force de paix ONU présents dans l’île ont utilisé des lacrymogènes pour disperser la foule lors des affrontements entre bandes rivales dans la capitale Dili. Les affrontements opposaient les partisans de Ramos Horta et ceux du Front révolutionnaire du Timor Est (Fretilin).
L’Eglise au Timor a souligné l’urgence de la réconciliation et de guérir les failles encore présentes dans la société timoraise : c’est seulement de cette façon que le pays pourra « renaître à la vie nouvelle », laissant derrière soi les vicissitudes et les souffrances du passé, écrivant une nouvelle page de son histoire.
Le Saint-Père Benoît XVI a adressé récemment des mots d’encouragement à la jeune république, à l’occasion de la présentation de la lettre de créance de Justino Maria Aparício Guterres, premier ambassadeur du Timor Oriental auprès du Saint-Siège. Benoît XVI a exprimé sa satisfaction pour la « maturité civique » démontrée par le peuple du Timor Oriental, a invité les autorités politiques à s’engager « dans le processus démocratique, dans la restauration de l’ordre public », en accordant de l’attention au respect des droits de l’homme dans l’île, et a exprimé son affection pour le jeune pays asiatique à majorité catholique. (PA) (Agence Fides 29/5/2007 lignes 28 mots 282)
