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Colombo (Agence Fides) - On recommence à espérer dans la société civile sri lankaise après la rencontre entre le président de l’Etat, Mahinda Rajapaksa, et le Saint-Père Benoît XVI, qui a eu lieu hier, 20 avril, au Vatican. Le Saint-Père, comme l’a informé un communiqué du Saint-Siège, a demandé au président le respect des droits de l’homme et de “reprendre la voie d’un dialogue et des négociations comme unique route pour mettre fin à la violence qui ensanglante l’île”, soulignant que “l’Eglise catholique, qui offre une contribution significative à la vie du pays intensifiera le délicat engagement de former les consciences, avec l’unique ambition de favoriser le bien commun, la réconciliation et la paix”.
Aux déclarations de bonne volonté exprimées par le président, ont suivi les paroles du ministres des Affaires étrangères du Sri Lanka, Rohitha Bogollagama, qui a déclaré : “Nous sommes prêts à ouvrir immédiatement les négociations. Mais les rebelles tamil doivent renoncer au terrorisme”, ouvrant une porte à une possible solution du conflit qui depuis plus de 20 ans ensanglante l’île asiatique et qui dans les derniers mois a repris avec une grande violence. Dans le processus de paix, a dit le ministre, le rôle de la communauté internationale est important, elle doit continuer à aider et à encourager les partis.
L’Eglise au Sri Lanka depuis toujours opère comme “pont” entre les partis en conflit et parmi la population des deux ethnies différentes. Récemment les évêques sri lankais ont rappelé que “la Paix est un don du Christ ressuscité, qui apporte à chaque homme une nouvelle vie et qui donne à chacun la capacité de vaincre le mal”, invitant tous les citoyens, singhalais et tamil, “à entrer dans cet esprit de paix, de joie, de fraternité et de foi”, à rejeter les anciennes divisions du passé, la méfiance et la violence, pour “allumer le feu nouveau de la vérité, de l’amour, de la compassion, et de la tolérance”.
Les catholiques du Sri Lanka représentent 7% de la population, qui compte au total 21 millions d’habitants, pour la plupart des bouddhistes (69,1%), avec d’importantes communautés musulmanes (7,6%) et hindouistes (7,1%). (PA) (Agence Fides 21/4/2007 lignes 27 mots 271)
