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Tokyo (Agence Fides) - L’Eglise japonaise approche d’un événement de grande joie : la béatification de 188 martyrs japonais. La communauté catholique attend la signature et la publication du décret de béatification de la part du pape Benoît XVI, après que la Congrégation pour les causes des saints a conclu son travail. Le procès pour la béatification avait été ouvert en 1996, à l’occasion du 400e anniversaire des martyres de Nagasaki.
Il s’agit de la première cause de béatification proposée par les évêques japonais, et elle aura une signification particulièrement importante pour la communauté catholique dans le pays du Soleil levant, surtout parce que les 188 martyrs sont pour une très large majorité des laïcs, parmi lesquels aussi des femmes et des enfants. Seulement quatre sont prêtres, parmi lesquels le p. Jésuite Pietro Kassui Kibe. Ils sont mort pour défendre, face aux raisons de la politique, leur droit de professer librement la religion chrétienne, opposant une résistance non violente à leurs persécuteurs. Ils sont morts, soulignent les évêques japonais, pour défendre un droit sacro-saint de chaque être humain : celui de professer en libre conscience la foi en son Dieu. Une leçon qui est encore valable pour l’humanité du troisième millénaire.
La Conférence épiscopale du Japon a nommé une commission préparatoire pour l’événement qui s’occupera de rédiger un programme avec une série d’initiatives, tandis que la communauté catholique japonaise vit déjà ce temps d’attente dans une prière intense.
La béatification des 188 martyrs japonais du XVIIe siècle - affirme-t-on - sera une grande opportunité de témoignage pour l’Eglise japonaise. Les catholiques japonais soutiennent que les exemples des martyrs chrétiens sont un encouragement pour les missionnaires et pour tous les chrétiens dans le pays du Soleil Levant, où les catholiques sont une minorité (450.000 fidèles locaux et 550.000 immigrés, sur 127 millions d’habitants). Parmi les martyrs du Japon reconnus par l’Eglise, il y a déjà Paolo Miki et ses compagnons, Grazia Hosawaka, Ludovico Ibaragi, Michael Kozaki et Takayam Ukon. (PA) (Agence Fides 18/4/2007 lignes 26 mots 260)
