VATICAN - LA PRIERE : QUATRE PRIERES FONDAMENTALES DE LA VIE DU FIDELE : les Actes de Contrition, de Foi, d’Espérance et de Charité (VI)

jeudi, 22 mars 2007

Rome (Agence Fides) - L’ACTE DE CONTRITION (D)
« MON DIEU », « PATREM IMMENSAE MAJESTATIS » : la Sainte Eglise proclame ta gloire, Père de Majesté Infinie, chantons-nous dans le « Te Deum » Et il est indispensable de s’en souvenir, de savoir à QUI nous nous adressons, malgré l’intimité qu’Il a daigné, dans son Amour infini, établir entre Lui et nous... Le Nouveau Testament n’efface en rien l’Ancien Testament. C’est le même Dieu qui s’est manifesté pendant deux mille ans, d’Abraham à Jésus : « Qui m’ avu a vu le Père». (Jean, 14, 9b)
Il est indispensable de reprendre quelques passages de l’Ancien testament, et de ne jamais les oublier dans nos rapports intimes avec Dieu, et à plus forte raison quand nous « jouons » à l’Enfant prodigue », quand nous osons mépriser ou ne pas suivre les conseils d’un Père Infiniment Bon…, quand nous introduisons le désordre là où il a tout créé en ordre : « Et Dieu vit que cela était bon » (Genèse 1 pss.)

- Le songe de Jacob
Jacob, fils d’Isaac, eut un songe, et vit une échelle plantée en terre dont le sommet atteignait le Ciel, et les Anges de Dieu qui y montaient et y descendaient. Et Yahvé se tenait devant lui (cf Genèse 28, 12). « Jacob s’éveilla de son sommeil et dit : <>Il eut peur et il dit : <> » (Genèse 28, 16-17)…

- Le buisson ardent
Moïse, qui paissait les moutons arrive à la montagne de Dieu, l’Horeb : « Yahvé se manifesta à lui sous la forme d’une flamme de feu jaillissant du milieu d’un buisson. Moïse regarda : le buisson était embrasé, mais ne se consumait pas » (Exode, 3, 2,). Moïse s’approche alors pour mieux regarder « cet étrange spectacle » (verset 3,b), mais Dieu l’interrompt en ces termes : « N’approche pas d’ici. Ote tes sandales de tes pieds CAR LE LIEU QUE TU FOULES EST UNE TERRE SAINTE… Moïse alors se voila la face dans la crainte que son regard ne se fixât sur Dieu » (versets 5, 6b).

- La vision d’Isaïe dans le Temple de Jérusalem
« Je vis le Seigneur Yahvé assis sur un trône élevé ; sa traîne remplissait le sanctuaire ; des Séraphins se tenaient au-dessus de Lui…. Et ils criaient l’un à l’autre ces paroles : <> » (Isaïe 6, 1b, 2a, 3). Et Isaïe découvre alors qu’il est « un homme aux lèvres impures » (verset 5c).
Comme nous le disons dans le « Gloria Patri…. » : sicut erat in principio et nunc et semper » : Il est le même, au commencement, maintenant et toujours, pour les siècles des siècles. (à suivre)
(J.M.)
(Agence Fides, 21 mars 2007)


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