VATICAN - LA PRIERE : QUATRE PRIERES FONDAMENTALES DE LA VIE DU FIDELE : les Actes de Contrition, de Foi, d’Espérance et de Charité (V)

jeudi, 22 mars 2007

Rome (Agence Fides) - L’ACTE DE CONTRITION (C)
« MON DIEU ». Le CREDO (Symbole des Apôtres et Symbole de Nicée-Constantinople) nous résument ce que Dieu nous a révélé de LUI-MEME. Il est un SEUL Dieu, mais en TROIS PERSONNES : le Père, le Fils et le Saint-Esprit. Ce que la TRES SAINTE TRINITE a fait pour l’homme devenu pécheur : l’Incarnation du Fils, du Verbe, de la Deuxième Personne de la Trinité. Et nous savons ainsi que « Dieu est Amour », nous dit Saint Jean (1 Jean 4, 16b) : « Deus Caritas Est » est le titre de la première Encyclique du Pape Benoît XVI.
Oui, Dieu est Amour au point que l’on peut dire que c’est toute la Sainte Trinité qui opère le salut de l’homme pécheur. Le Verbe n’hésite pas à se faire homme, à s’humilier : « Lui, de condition divine…il s’anéantit lui-même, prenant la condition d’esclave et devenant semblable aux hommes. S’étant comporté comme un homme, il s’humilia plus encore, obéissant jusqu’à la mort et à la mort sur une Croix » (Philippiens 2, 6a, 7-8). Et avec le Fils, c’est le Père et le Saint-Esprit qui sont venus parmi nous. Avec Jésus, le Verbe Incarné, c’est « Dieu avec nous » comme l’avait annoncé le prophète Isaïe, l’Emmanuel (Isaïe 7, 14), car, dit Jésus : « qui m’a vu a vu le Père » (Jean 14, 9b). Voir Jésus, c’est donc voir DIEU, c’est donc voir la Sainte Trinité. Et les peintres l’ont bien compris qui représentent sur la Croix, non pas seulement Jésus, mais, derrière, comme en retrait, le Saint-Esprit et le Père (cf église de la Trinité des Monts , fresque, transept de gauche, Rome).
Ce DIEU auquel nous nous adressons, notre Créateur, est aussi notre Rédempteur. Mais, s’il s’est fait tout proche de nous « Dieu avec nous » (Emmanuel, (Isaïe 7,14b), il n’en reste pas moins DIEU, dans toute sa Majesté, sa Toute-Puissance, son Amour Infini, et sa Justice infinie.
Si le Fils de Dieu s’est anéanti jusqu’à prendre notre condition humaine et jusqu’à la mort sur la Croix (cf Philippiens ci-dessus), nous ne devons en aucun cas OUBLIER QUI IL EST, CE QUE NOUS SOMMES, ET NOS DEVOIRS à son égard ; car : « Dieu l’a exalté et lui a donné le Nom qui est au-dessus de tout nom, pour que tout, AU NOM DE JESUS s’AGENOUILLE, au plus haut des cieux, sur la terre et dans les enfers, et que toute langue proclame de Jésus-Christ, qu’il est SEIGNEUR à la gloire de Dieu le Père » (Philippiens 2, 9-11).
Ceci nous invite à un examen de conscience profond sur notre attitude envers Dieu, dans la prière, dans l’observation des règles qu’il a établies dans le monde, dans notre attitude quand nous entrons dans la Maison de Dieu, quand nous sommes présents au Saint Sacrifice de la Messe, quand nous Le recevons dans la Sainte Communion.
Car Dieu est Dieu, même s’Il s’est fait homme, même s’il se « cache » dans l’Hostie. Et nous l’oublions trop souvent… (à suivre)
(J.M.)
(Agence Fides, 20 mars 2007)


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