VATICAN - LA PRIERE : QUATRE PRIERES FONDAMENTALES DE LA VIE DU FIDELE : les Actes de Contrition, de Foi, d’Espérance et de Charité (IV)

jeudi, 22 mars 2007

Rome (Agence Fides) - L’ACTE DE CONTRITION (B)
« MON DIEU » : dans de très nombreuses langues les Actes commencent par ces mots.
Nous nous adressons à quelqu’un… A Dieu… auquel nous croyons ! « Je crois en Dieu (« Credo in Deum », Symbole des Apôtres). « Je crois en un SEUL Dieu » (Credo in UNUM Deum », Symbole de Nicée-Constantinople.)
La Créature s’adresse à son Créateur Tout-Puissant : « Je crois en Dieu le Père Tout-Puissant » (« Credo in Deum Patrem Omnipotentem », Symbole des Apôtres) ; « Je crois en un seul Dieu, le Père Tout-Puissant » (Credo in unum Deum Patrem Omnipotentem » Symbole de Nicée-Constantinople).
Ce qui est poussière (« Souviens-toi que tu es poussière et que tu retourneras en poussière » (« Memento homo quia pulvis es et in pulverem reverteris », Mercredi des Cendres) s’adresse à Celui qui est le « Créateur du Ciel et de la terre, de l’univers visible et invisible » (Factorem Caeli et terra, visibilium omnium et invisibilium », Symbole de Nicée-Constantinople).
Le Livre de la Genèse, au chapitre premier, nous présente en effet la création de ce monde : « DIEU DIT » et, par sa simple Parole, le monde surgit du néant (« ex nihilo ») et arrive à l’existence : la lumière le premier jour ; le firmament au milieu des eaux le deuxième jour ; le continent et la mer, les herbes portant semence sur la terre ferme, le troisième jour ; les luminaires au firmament du ciel, le soleil et la lune, le quatrième jour ; les êtres vivants dans les eaux et les oiseaux dans le ciel, afin qu’ils se multiplient, le cinquième jour ; tous les êtres vivants selon leur espèce sur la terre ferme : en tout cela, « Dieu vit que cela était bon ».
Puis Dieu dit, le sixième jour : « Faisons l’homme à notre image, comme notre ressemblance… Dieu créa l’homme à son image, à l’image de Dieu il le créa, homme et femme il les créa » (verset 26a, 27), et leur donne la mission d’être féconds, de se multiplier, de remplir la terre et de la soumettre, en dominant sur toutes les autres créatures. (cf. verset 28).
Puis Dieu se reposa le septième jour, qu’il « bénit et sanctifia » (Gen 2, verset 3a).

En disant « MON Dieu », nous sommes conscients que nous nous adressons à quelqu’un avec lequel nous avons un rapport particulier, non plus seulement de créature à son Créateur, mais d’une Créature supérieure à toutes les autres, car elle possède un rayon, un éclat de la vie même de Dieu : nous possédons « son image », nous sommes créés « à sa ressemblance ». Dieu Tout-Puissant a mis en l’homme un peu de sa propre Vie : un rapport est donc possible, non pas de crainte, mais d’intimité ; de confiance aussi et de collaboration, car Dieu Tout-Puissant et Créateur de toutes choses, choisit l’homme pour poursuivre son œuvre, en apportant l’Amour et la Vie dans le monde, en instituant la famille, foyer d’amour et de vie, à l’image de Dieu : « homme et femme il créa… Soyez féconds, multipliez, emplissez la terre » (cf verset 27 c, 28a)
En disant « Mon Dieu », nous sommes conscients ainsi que nous nous adressons non plus seulement à notre Créateur, mais à celui qui est «le Père Tout-Puissant » (« Patrem Omnipotentem », Symboles des Apôtres et de Nicée-Constantinople), et donc en quelque sorte « Notre Père ».
Le Père de la parabole de l’enfant prodigue représente bien ce Dieu Père, et l’enfant prodigue (que nous sommes tous !) qui s’adresse à SON Père, pour lui demander pardon en ces termes : « Père, j’ai péché contre le Ciel et contre Toi, je ne mérite plus d’être appelé ton fils) » (Luc 15, 21) (à suivre)
(J.M.)
(Agence Fides, 17 mars 2007)


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