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Dili (Agence Fides) - La campagne électorale pour les élections présidentielles au Timor Oriental, prévues le 9 avril prochain, entre dans le vif du sujet. Après l’annonce de la candidature de Josè Ramos-Horta, prix Nobel de la paix et actuel premier ministre, la Cour suprême a diffusé officiellement la liste des candidats qui se disputent la charge au sommet du petit état asiatique.
Outre Ramos-Horta, qui se présente comme indépendant, il y a Francisco Guterres, président du Fretilin, formation historique qui lutté pour l’autonomie du Timor Oriental. A côté d’eux, figure Fernando De Araujo, du Parti Démocratique, qui s’est affirmé sur la scène politique après l’indépendance de 2001 ; Joao Carrascalao, vétéran du Parti pour la démocratie du Timor ; Avelino Cohelo Da Silva, du Parti Socialiste timorais, assuré du soutien des votants les plus jeunes.
Ne concourra pas, au contraire, l’actuel président Xanana Gusmao, lui aussi héros de la résistance timoraise à l’époque de la domination indonésienne, qui cependant a annoncé la formation d’une nouvelle liste politique, le « Congrès national pour la reconstruction », qui pourrait se présenter aux élections législatives prévues en septembre.
La publication des listes des candidats au Timor a eu lieu en concomitance avec un autre événement important pour la vie de la démocratie timoraise : le militaire Alfredo Reinado, à la tête de la faction de la police détachée du corps il y a un an, un événement ausato les désordres dans la société, a exprimé sa disponibilité à traiter avec le gouvernement grâce à la médiation de l’Eglise, surtout par l’intermédiaire de l’évêque de Dili, Mgr Ricardo Da Silva. L’Eglise au Timor, un état à majorité catholique, est très engagé dans des programmes de pastorale des jeunes, d’instructions, de services sociaux. (PA) (Agence Fides 14/3/2007 lignes 25 mots 258)
