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Rome (Agence Fides) - Tout enfants encore, la Maman, souvent accompagnée du Papa, les amenait à l’église pour la Messe du Dimanche, les portait sur ses bras pour aller recevoir Jésus dans la Sainte Communion. Ils apprenaient peu à peu à réciter le Chapelet, à aimer Jésus, à croire en Jésus. C’est la Maman qui bien souvent leur expliquait ce qu’était le péché : déplaire à Jésus qui nous aime tant, et ne pas faire ce qu’Il nous demande de faire ; et donc Lui demander pardon (« tu fais de la peine à Jésus ») ; Lui dire qu’on L’aime en embrassant la Croix sur laquelle il est mort pour nous laver de nos péchés ; Lui dire que nous espérons Le voir un jour dans le Ciel, avec le secours de sa grâce ; Lui demander de nous aider à aimer le prochain, son Papa et sa Maman, ses frères et sœurs, les voisins, les proches, le prochain, comme soi-même, comme Dieu les aime et parce que Dieu les aime.
Et c’est ainsi que les enfants apprenaient à réciter chaque jour, chaque soir avant d’aller dormir, les Actes de la vie chrétienne : l’Acte de Foi, l’Acte d’Espérance, l’Acte de Charité », l’Acte de Contrition. Et puis l’enfant s’endormait après avoir dit avec sa Maman : « bonsoir petit Jésus », « bonsoir bonne Maman du Ciel ».
Depuis ma plus tendre enfance, je n’ai pas changé de formule de prière du soir, celle que Maman m’avait apprise : trois « Je vous Salue Marie », le Souvenez-vous, la prière à Saint Michel, les Actes de Foi, d’Espérance, de Charité et de Contrition, l’acte d’adoration enseigné aux enfants de Fatima, la prière à l’Ange Gardien, et la prière à Saint Joseph.
Qui se souvient encore de ces quatre Actes qui expriment notre foi, notre amour, notre espérance et notre demande de pardon ? Les adultes se souviennent tout au plus de l’Acte de Contrition, et ont oublié les trois autres Actes… Les jeunes de l’époque actuelle ne savent même pas qu’ils existent…
Il est temps de redevenir comme de petits enfants, même si nous sommes devenus des adultes, et de désirer « le pur lait spirituel », afin que par lui nous croissions pour le salut (cf 1 Ep de Pierre). Il n’y a aucune honte à réciter chaque jour ces Actes qui deviennent alors une nourriture consistante pour notre foi de chrétien, de chrétien adulte, et de l’enseigner à nos enfants. Leur vie future, leur vie chrétienne de demain en dépend, et leur salut éternel.
Il n’y a aucune honte, étant adultes, à continuer à réciter les prières apprises dans la toute première enfance.
A Fatima, Lucie, Jacinthe et François, 9 ans, 7 ans, 6 ans, ont appris de la bouche de la Sainte Vierge et de l’Ange, deux prières qui résument ces quatre Actes :
« Mon Dieu je CROIS, j’ADORE j’ESPERE et je vous AIME, je vous demande PARDON pour ceux qui ne croient pas, qui n’adorent, qui n’espèrent pas et qui ne vous aiment pas ».
« O Bon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’Enfer, prenez au Paradis toutes les âmes, spécialement celles qui ont besoin de votre miséricorde ».
(à suivre)
(J.M.)
(Agence Fides, 14 mars 2007)
