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Honiara (Agence Fides) - “Jésus dit à Simon : ne craint pas, désormais tu seras pécheur d’hommes” (lc, 5, 11). Ce passage de l’Evangile, en conclusion de la “pêche miraculeuse” a été l’un des plus importants dans la vie de Mgr Gerard Francis Loft (1933-2007), missionnaire de la Société de Marie et évêque, qui a exercé son service pastoral dans les Iles Salomon pendant 45 ans. Mgr Francis est retourné à la maison du Père le 4 février dernier, et toute la communauté catholique de l’archipel, à un mois de sa disparition, évoque son zèle, sa grande spiritualité, son élan missionnaire, son humilité, sa charité fervente.
Dans sa communauté les fidèles disent aujourd’hui : “Nous rendons grâce à Dieu de nous avoir donné Mgr Gerard, et nous remercions sa congrégation religieuse qui l’a envoyé ici. Comme les apôtres devinrent “pêcheurs d’hommes”, et, dépassant les doutes et les difficultés, crurent au Royaume de Dieu, ainsi a été pour nous Mgr Gérard : un merveilleux pasteur, qui s’est occupé de son troupeau et a élevé avec patience les petits agneaux”.
Profès de la Société de Marie en 1954, ordonné prêtre en 1958, le P. Loft approcha des Salomon en 1959. Après des années de service pastoral et d’évangélisation, il a été consacré premier évêque d’Auli et Malaita en 1983. Les dernières années de sa vie, comme évêque émérite, il a été appelé à exercer un service en Nouvelle Zélande.
Mgr Loft a beaucoup voyagé dans l’archipel pour porter la Bonne Nouvelle, pour célébrer les Sacrements, pour dispenser des catéchèses, pour montrer sa proximité et sa solidarité au peuple de Dieu même dans les années difficiles comme celles de la guerre civile.
Les fidèles qui l’ont connu racontent : “C’était un homme de prière, il avait de grandes qualités et savait tout faire. Il avait appris beaucoup de dialectes des îles et les gens l’aimaient parce qu’ils s’identifiaient à lui. Mais il était surtout un “pêcheur d’hommes” : il savait toucher le coeur des hommes, en étant témoin de Jésus”.
L’évêque a travaillé aussi pour améliorer l’assistance sanitaire dans les Salomons et pour dépasser quelques tabous culturels existant au détriment des femmes et des nouveaux-nés, en soutenant de nombreux programmes de développement et de promotion sociale en faveur des femmes et des communautés les plus pauvres. (PA) (Agence Fides 12/3/2007 lignes 27 mots 279)
