VATICAN - PRIERES DU CAREME - LE CHEMIN DE CROIX DU VENDREDI SAINT 25 MARS 2005 AU COLISEE

vendredi, 23 février 2007

Rome (Agence Fides) - PREMIÈRE STATION : JESUS EST CONDAMNE A MORT

/V. Adoramus te, Christe, et benedicimus tibi.
/R. Quia per sanctam crucem tuam redemisti mundum.

De l’Évangile selon saint Matthieu 27, 22-23.26
Pilate reprit : «Que ferais-je donc de Jésus, celui qu’on appelle le Messie?»
Ils répondirent tous : «Qu’on le crucifie!»
Il poursuivit : «Quel mal a-t-il donc fait?» Ils criaient encore plus fort : «Qu’on le crucifie!».
Il leur relâcha donc Barabbas ; quant à Jésus, il le fit flageller, et le leur livra pour qu’il soit crucifié.

MEDITATION
Le Juge du monde, qui reviendra un jour pour nous juger, est là, anéanti, déshonoré et sans défense face au juge de la terre. Pilate n’est pas totalement mauvais. Il sait que ce condamné est innocent; il cherche le moyen de le libérer. Mais Pilate est indécis. Et en définitive, sur le droit, il fait prévaloir sa position, il se fait prévaloir lui-même. Et les hommes qui vocifèrent et demandent la mort de Jésus ne sont pas non plus totalement mauvais. Beaucoup parmi eux, le jour de la Pentecôte, seront «remués jusqu’au fond d’eux-mêmes» (Ac 2, 37), quand Pierre leur dira : «Jésus de Nazareth - cet homme dont Dieu avait fait connaître la mission - ... vous l’avez fait mourir en le faisant clouer à la croix par la main des païens...» (Ac 2, 22s). Mais en cet instant, ils subissent l’influence de la foule. Ils vocifèrent parce que les autres vocifèrent, et ils vocifèrent comme les autres. Et ainsi, la justice est piétinée par lâcheté, par faiblesse, par peur du diktat de la mentalité dominante. La voix ténue de la conscience est étouffée par les vociférations de la foule. L’indécision, le respect humain confèrent leur force au mal.

PRIÈRE
Seigneur, tu as été condamné à mort car la peur du regard des autres a étouffé la voix de la conscience. Tout au long de l’histoire, il en a toujours été ainsi, des innocents ont été maltraités, condamnés et tués. Combien de fois n’avons-nous pas, nous aussi, préféré le succès à la vérité, notre réputation à la justice ! Donne force, dans notre vie, à la voix ténue de la conscience, à ta voix. Regarde-moi comme tu as regardé Pierre après le reniement. Fais en sorte que ton regard pénètre nos âmes et indique à notre vie la direction. A ceux qui ont vociféré contre toi le Vendredi saint, tu as donné l’émotion du coeur et la conversion au jour de la Pentecôte. Et ainsi, tu nous as donné à tous l’espérance. Donne-nous aussi, toujours de nouveau, la grâce de la conversion.

Pater noster, qui es in cælis:
sanctificetur nomen tuum;
adveniat regnum tuum;
fiat voluntas tua, sicut in cælo, et in terra.
Panem nostrum cotidianum da nobis hodie;
et dimitte nobis debita nostra,
sicut et nos dimittimus debitoribus nostris;
et ne nos inducas in tentationem;
sed libera nos a malo.

Stabat mater dolorosa,
iuxta crucem lacrimosa,
dum pendebat Filius.

(J.M)
(Agence Fides, 23 février 2007)


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