EUROPE/PORTUGAL - “Transformer la possibilité d’avorter en un droit acquis aura des conséquences sur la civilisation” affirme le Patriarche de Lisbonne, tandis que se termine la campagne référendaire

jeudi, 8 février 2007

Lisbonne (Agence Fides) - A quelques heures de la fin de la campagne pour le référendum sur l’avortement, qui se conclura vendredi 9 février (samedi 10 sera une journée de réflexion), les différents mouvements et associations réalisent les dernières initiatives avant d’aller aux urnes dimanche 11 février. Les initiatives de ces derniers jours sont plus de 36. Parmi celles-ci figure pour aujourd’hui 8 février, une Grande Rencontre à Lisbonne, avec le slogan « Nous sommes encore dans les temps pour sauver de nombreuses vies », comme conclusion de la campagne, à laquelle participeront tous les mouvements pour le « Non ». Ce sera, selon les organisateurs, « une grande fête pour la vie ». Le 9 février aura lieu une autre grande rencontre dans le diocèse de Braga. En outre sont prévues de nombreuses veillées pour la Vie dans tout le pays. Déjà le 7 février s’est déroulée une Grande Veillée de prière dans la Basilique de Stella, à laquelle ont participé aussi les enfants. A Lisbonne a été organisée une Veillée la nuit du 9 février dans le Monastère des Jéronimos et dans l’Eglise de Sainte Marie de Bethléem. Pendant ces deux derniers jours avant le référendum il y aura aussi de nombreuses conférences et débats sur le thème de l’avortement.
Le Cardinal Patriarche de Lisbonne, José Polycarpe, a affirmé, face au référendum de dimanche, qu’« on ne peut faire violence à la conscience en faisant pression avec une fausse vérité », et a rappelé que « faire violence à la conscience est le pire outrage à la dignité humaine », citant la pression des dernières semaines autour du débat sur la dépénalisation de l’avortement. Le Cardinal a rappelé que « chacun de nous, en accord avec sa conscience, sera responsable d’une décision fondamentale par rapport à la vie des personnes et de la société ». La décision d’avorter constitue « un drame » et par conséquent transformer la possibilité de l’avortement en « un droit acquis aura des conséquences sur la civilisation ». (RG) (Agence Fides 8/2/2007; lignes 20, mots 303)


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