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Oaxaca (Agence Fides) - “Oaxaca a besoin de familles unies, et avec des valeurs qui projettent dans les faits leurs convictions et conduisent notre société vers une nouvelle étape. Ne laissons pas passer l’opportunité de transformer Oaxaca » : c’est l’appel lancé par Mgr José Luis Chávez Botello, Archevêque d’Oaxaca, et par Oscar Campos Contreras, Evêque Auxiliaire, dans un communiqué intitulé « Soigner et fortifier la famille ».
Les évêques constatent que la société d’Oaxaca se relève « encore très lentement, au milieu des difficultés » grâce à l’effort de beaucoup. Mais pour redresser sérieusement la situation de la société il est nécessaire, « avec la réconciliation sociale et la réforme de l’Etat, de prendre en même temps soin de la famille ». Et cela pour plusieurs raisons. En premier lieu parce que tout se répercute sur la famille, « chaque atteinte à la culture, à l’éducation, à l’économie, à la politique et à la société se répercute directement sur la vie concrète des familles », en outre « la famille est le lieu le plus adapté pour revigorer les personnes ». La famille est en outre le lieu le plus important de socialisation et « la meilleure école de vie et le lieu le plus important d’humanisation ».
« Si tout ce qui se fait dans la société se répercute sur la famille - continue le communiqué - tout ce qui se fait dans la famille se répercute aussi dans les autres domaines de la vie ». D’où l’urgence d’effectuer un changement dans les familles « pour pouvoir susciter tous les changements importants dans la société ». C’est pourquoi, affirment les évêques, « les familles ont une mission importante dans la reconstruction de la justice, dans le développement intégral de la paix, à laquelle tend Oaxaca ; sans la famille tout effort pour améliorer notre société serait insuffisant, resterait tronqué et ne réussirait jamais à arriver à terme ». Le communiqué se termine en encourageant les nombreux parents qui « par des sacrifices, parfois dans la pauvreté, maintiennent l’unité et l’amour dans leur famille » et tous ceux qui « luttent pour défendre et fortifier les familles ». (RG) (Agence Fides 31/1/2007; lignes 26, mots 382)
