ASIE/TAIWAN - Immigrés, trafic d’êtres humains, justice et paix : thèmes abordés lors du septième Congrès de la famille dominicaine de l’Asie-Océanie

Kao Hsiung (Agence Fides) - Les immigrés, le trafic d’êtres humains, la spiritualité de la justice et de la paix, particulièrement actuels et urgents, sont les thèmes abordés lors du septième Congrès de la grande famille dominicaine de l’Asie-Océanie qui a eu lieu fin 2006 dans le diocèse de Kao Hsiung. D’après les informations du Christian Life Weekly, le bulletin hebdomadaire de l’archidiocèse de Taipei, plus de 50 délégués provenant des différentes réalités dominicaines présentes dans 11 nations et régions de l’Asie et de l’Océanie, ont pris part à la rencontre. Les thèmes abordés concernaient la spiritualité différente des religions (bouddhiste, chrétienne, musulmane et hindouiste) sur la justice et la paix, et les expériences recueillies lors des activités pastorales avec les immigrés et les victimes du trafic d’êtres humains.
Au terme de la rencontre, les participants ont publié une déclaration commune en 7 points sur la position et les engagements de la famille dominicaine sur ces thèmes. Dans la déclaration on lit : “Nous reconnaissons les engagements et l’amour des frères et des sœurs animateurs pastoraux qui travaillent dans le domaine de la protection des migrants, des réfugiés et des victimes du trafic d’êtres humains. Nous dénonçons fermement toute forme de violation des droits de l’homme et le trafic d’êtres humains ; nous dénonçons aussi toute forme d’abus et de discrimination à l’égard des femmes. Nous dénonçons particulièrement l’intimidation et l’achat et la vente des femmes pour le marché sexuel et du travail. Nous sommes toujours unis aux victimes de la violation des droits de l’homme, spécialement les immigrés et les réfugiés et leurs familles. Nous promettons notre fort appui pour les aider à retrouver leur dignité humaine”.
La Déclaration exprime ensuite l’appui aux communautés qui sont au service des victimes de la violation des droits de l’homme, surtout celles liées à l’émigration et au trafic d’êtres humains, en rappelant aux instituts religieux et aux communautés de prêter attention à la violation des droits de l’homme dans leur propre pays, en demandant des engagements concrets pour éliminer définitivement les racines de ces violences. “Nous reconnaissons que la prière et l’action, la vie contemplative et le renouvellement social, font partie de la spiritualité de la justice, et sont les éléments essentiels dans la spiritualité chrétienne intégrale”. Dans le dernier point sont renouvelés l’engagement à promouvoir le dialogue interreligieux et la défense de la justice. (NZ)(Agence Fides 16/1/2007; Lignes : 30 ; Mots : 415)