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Ahmedabad (Agence Fides) - Il faut valoriser le “génie féminin”, le charisme spécifique de la femme dans l’Eglise indienne: c’est ce qu’affirme le groupe ecclésial “Sreevani”, qui comprend des religieuses de différents ordres et des laïques engagées, travaillant surtout dans la zone de Pune (dans l’état du Maharashtra) et d’Ahmedabad, villes du Gujarat, en Inde Occidentale, connu pour la diffusions de formations nationalistes hindoues.
Le groupe catholique “Sreevani” a été fondé par le P. E. Zeitler, prêtre des Missionnaires du Verbe Divin, vers 1980. Pendant 25 ans, il a travaillé pour le rachat et l’amélioration des conditions féminines dans la société indienne à tous les niveaux : économique, culturel, social, politique. Il a organisé de fréquents séminaires de formation et des manifestations sur les thèmes de la dignité de la femme, contribuant à répandre une culture du respect contre toute forme de discrimination. Il a aussi organisé, à l’intérieur de l’Eglise catholique, différentes initiatives pour la pleine valorisation du charisme féminin.
Aujourd’hui les religieuses comme Soeur Margaret Gonsalves, Carmélite qui fait partie du “Sreevani”, demandent une Eglise qui “soit toujours sensible aux exigences des femmes, à leurs talents et à leurs potentialités ». « Nous tous à l’intérieur de la communauté catholique nous sommes appelés à travaillés dans ce sens », a dit Sœur Margaret, rappelant qu’en Inde il y a aujourd’hui 89.000 religieuses.
Le document “Mulieris dignitatem”, Lettre apostolique publiée en 1988 par le Pape Jean-Paul II, qui parle de la présence et du rôle de la femme dans l’Eglise, est une source d’inspiration et un point de référence pour l’engagement du « Sreevani » est aujourd’hui. (PA) (Agence Fides 15/11/2006 lignes 24 mots 278)
