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Rome (Agence Fides) - Les carences économiques représentent un facteur de grande importance dans le conditionnement de l’instruction, des possibilités de réalisation personnelle, et de la santé des enfants. Les opportunités de croissance, de développement et de soin dans le monde ne sont pas distribuées de manière uniforme.
C’est de cela qu’on parlera lors du Congrès international intitulé “L'île qu’il n’y a pas - Droits niés aux enfants et aux jeunes” qui aura lieu à Milan, les 20 et 21 novembre 2006 dans la Grande Salle de l’Université Catholique.
Dans un récent rapport l’Unicef a décrit les situations qui sont souvent “invisibles” à la chronique et à la politique, c’est pourquoi on a voulu attacher une attention particulière au monde de l’enfance en organisant le Congrès.
Les lignes pour combattre les conséquences de la pauvreté et des situations d’indigence furent exposées par l’Onu dans la Déclaration des Droits de l’Enfant de 1989 et répétées dans une Convention internationale qui engage les Etats à agir de manière à ce que les principes énoncés par la déclaration soient appliqués correctement. Cependant, cet engagement n’a pas toujours correspondu à la réalité. En Europe aussi, les situations anormales ou présupposées à risque qui menacent l’enfance ne manquent pas.
Les maladies et la malnutrition tuent environ 11 millions d’enfants de moins de 5 ans. Beaucoup, parmi les enfants qui survivent aux maladies, grandissent avec des retards physiques ou mentaux, sans réussir à développer pleinement leurs potentialités ni à accéder à la possibilité de communiquer et être écoutés. Sept fois sur dix, les causes de la mortalité infantile sont des maladies banales, comme la diarrhée, ou facilement curables, comme la rougeole, la malaria ou les infections de l’appareil respiratoire. Enfants de rue, analphabètes dans les territoires pauvres du monde entier, enfants-soldats, mineurs esclaves du commerce sexuel, tel est le cadre autour duquel s’articuleront les deux journées milanaises.
Après le mot d’accueil du Prof. Lorenzo Ornaghi, Recteur de l’Université Catholique du Sacré-Cœur, les interventions seront divisés en 3 sessions. (AP) (10/11/2006 Agence Fides ; Lignes : 30 ; Mots : 364)
