AFRIQUE/KENYA - Encourager les kenyans catholiques, chrétiens et musulmans et les croyants d’autres croyances religieuses à s’unir dans le combat contre le Vih : l’Eglise catholique du pays lance une campagne nationale pour la lutte contre le virus

jeudi, 9 novembre 2006

Nairobi (Agence Fides) - La campagne nationale organisée par l’Eglise catholique du Kenya pour lutter contre le Vih/Sida date de ces jours-ci. “This we touch and do” est le thème de la nouvelle initiative des évêques réunis à Nairobi pour leur assemblée plénière.
Environ 1.27 millions de kenyans, dont la moitié sont des femmes, sont séropositifs. La prédominance a peu diminué par rapport à 2005, passant de 6.1% à 5.9%.
La nouvelle proposition des évêques “This we touch and do” vise à encourager les kenyans catholiques, chrétiens et musulmans et les croyants d’autres croyances religieuses, à s’unir dans la lutte contre le Vih, le virus qui cause le Sida, et en plus à définir la position et le rôle de l’Eglise à ce sujet.
La dernière édition du Kenya Catholic Directory recense plus de 140 centres d’assistance extraordinaires soutenus par l’Eglise dans tout le pays en faveur de la santé des groupes les plus vulnérables, dont les victimes du Vih/Sida.
D’après le Conseil National pour le Contrôle du Sida, la prédominance du Vih dans les zones urbaines est de 9.6% tandis que dans les zones rurales elle arrive à 4.6%. Le premier juin dernier, le Président Kibaki annonça la distribution gratuite des médicaments antirétroviraux aux personnes contaminées par le virus.
Toujours au cours de la rencontre, l’Eglise du Kenya a proposé pour 2007 une conférence catholique nationale sur le Sida en commémoration du 20e anniversaire du premier message des évêques sur le Sida de 1987. A cette occasion, les évêques locaux avaient publié une lettre pastorale, la première en Afrique, sur le défi du Sida. L’année d’après, le Sida est déclaré épidémie au niveau mondial. Dans la lettre, l’épiscopat kenyan identifiait la promiscuité comme cause principale de la diffusion du virus et invitait à nouveau d’abord à la chasteté et à la fidélité à l’intérieur du mariage. (AP) (9/11/2006 Agence Fides ; Lignes : 27 ; Mots : 347)


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