VATICAN - Pape François : La Parole de Dieu nous surprend toujours et nous appelle à devenir des témoins de l'Évangile

dimanche, 26 janvier 2025

Vatican Media

Cité du Vatican (Agence Fides) - « Le salut que » Jésus « nous donne n'est pas encore pleinement réalisé, nous le savons ; et pourtant les guerres, l'injustice, la douleur, la mort n'auront pas le dernier mot. Car l'Evangile est une parole vivante et certaine, qui ne déçoit jamais. L'Évangile ne déçoit jamais ».

Dans la basilique Saint-Pierre du Vatican, le Pape François a présidé la messe à l'occasion du VIe dimanche de la Parole de Dieu, institué en 2019 par le Souverain Pontife lui-même. La célébration a également marqué la conclusion de l'événement de trois jours consacré au Jubilé du monde de la communication.

L'Evangile, a suggéré le Pape, ne doit pas être « simplement entendu ou compris, non. Il doit atteindre le cœur et produire de l'étonnement » car « la Parole de Dieu nous étonne toujours, entre dans nos cœurs et nous renouvelle toujours ». En effet, « toute la Bible rapporte le Christ et son œuvre, et l'Esprit la rend présente dans nos vies et dans l'histoire. Quand nous lisons les Écritures, quand nous prions et les étudions, nous ne recevons pas seulement des informations sur Dieu, mais nous recevons l'Esprit qui nous rappelle tout ce que Jésus a dit et fait. Ainsi notre cœur, enflammé par la foi, attend dans l'espérance la venue de Dieu ».

« Répondons avec ardeur à l'annonce du Christ ! Le Seigneur, en effet, ne nous a pas parlé comme à des auditeurs muets, mais comme à des témoins, nous appelant à évangéliser en tout temps et en tout lieu », a conclu le Pape qui a ensuite conféré le ministère de lecteur à quarante laïcs, hommes et femmes, de différentes nations : 4 d'Albanie, 3 d'Argentine, 5 d'Autriche, 1 de Bolivie, 4 du Brésil, 5 des Philippines, 1 d'Islande, 6 d'Italie, 5 du Mexique, 1 de Pologne, 5 de Slovénie.

Chacun d'entre eux, selon le rite, a reçu un exemplaire de la Bible Nova Vulgata : « Nous leur sommes reconnaissants et nous prions pour eux. Prions tous pour vous. Engageons-nous tous à porter la bonne nouvelle aux pauvres, à proclamer aux captifs la délivrance et aux aveugles le retour à la vue, à renvoyer en liberté les opprimés et à proclamer une année de grâce du Seigneur ».

Après la célébration, le Souverain pontife s'est rendu sur la place Saint-Pierre pour la prière de l'Angélus. Et à la veille de la Journée internationale de commémoration en mémoire des victimes de l'Holocauste, qui coïncide cette année avec le 80e anniversaire de la libération du camp de concentration d'Auschwitz, le Pape François a rappelé les horreurs de la Shoah, au cours de laquelle « de nombreux chrétiens sont également morts, parmi lesquels de nombreux martyrs. L'horreur de l'extermination de millions de juifs et de personnes d'autres religions au cours de ces années ne peut être ni oubliée ni niée ».

Le Souverain Pontife s'est ensuite penché sur le conflit en cours au Soudan, qui « provoque la plus grave crise humanitaire du monde, avec des conséquences tragiques également au Soudan du Sud. Je suis proche des populations des deux pays et je les appelle à la fraternité, à la solidarité, à éviter toute forme de violence et à ne pas se laisser instrumentaliser ». D'où l'appel « aux parties en guerre au Soudan afin qu'elles cessent les hostilités et acceptent de prendre place à une table de négociation. J'exhorte la communauté internationale à faire tout le possible pour que l'aide humanitaire nécessaire parvienne aux personnes déplacées et pour aider les belligérants à trouver rapidement les voies de la paix ».

Le Pape a également attiré l'attention sur la situation en Colombie, en particulier dans la région du Catatumbo, « où les affrontements entre groupes armés ont fait de nombreuses victimes civiles et plus de trente mille personnes déplacées. Je leur exprime ma proximité et je prie », a ajouté l'évêque de Rome, qui n'a pas oublié que c'est aujourd'hui la Journée mondiale de la lèpre : « J'encourage tous ceux qui travaillent en faveur des personnes atteintes de cette maladie à poursuivre leur engagement, en aidant également ceux qui sont guéris à se réinsérer dans la société. Ne les marginalisons pas !». (FB) (Agence Fides 26/1/2025)


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