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Guayaquil (Agence Fides) - L'organisation “Azione Pro-Vida” et le Réseau d’organisations pour la Vie et la Famille de l’Equateur, ont lancé une campagne pour défendre la vie en manifestant leur désaccord avec la nouvelle Loi Substitutive du Nouveau Code de la Santé qui encourage l’avortement, la pilule du lendemain, potentiellement abortive, et interdit l’objection de conscience au personnel sanitaire qui se refuse de pratiquer l’avortement.
Dans le cadre de cette campagne, demain 11 octobre, une marche intitulée “Pro-vida défend tes enfants” a été organisée dans le Parc Centenaire de Guayaquil. Jeudi 12, aura lieu une “Journée pour la défense des doits de l’homme et des droits constitutionnels" destinée aux jeunes, qui se rendront au Congrès dans la matinée pour exiger le respect de leurs droits ; dans l’après-midi, les familles se rassembleront face au Congrès pour une grande manifestation de protestation.
Avec la marche du 11, les organisateurs entendent manifester leur désapprobation avec plusieurs aspects de la législation : "l'obligation pour les médecins de pratiquer l’avortement (Art 30, 32), la vente de la pilule du lendemain sous le nom de contraception d’urgence (Art. 32), et l'imposition d’une éducation sexuelle sans valeurs, avec des textes qui déforment la sexualité humaine et avec l’exclusion de la participation des parents ( Art. 28)". De plus, les organisateurs de cette campagne ont demandé d’envoyer des messages au Président de l’Equateur en manifestant leur total désaccord et le refus de ce projet parce qu’il porte atteinte au droit fondamental à la vie, au droit à la liberté de conscience, au droit à la liberté éducative et au droit à la puissance paternelle. (RG)(Agence Fides 10/10/2006; lignes : 23, mots : 306)
