AMERIQUE/MEXIQUE - Les habitants d'Hidalgo sont pro-vie : écoutez les citoyens avant de légiférer !

vendredi, 2 juillet 2021 avortement   lois   eglises locales   droits fondamentaux  

Hidalgo (Agence Fides) - "C'est avec une grande préoccupation et une grande tristesse que nous avons reçu la nouvelle que le Congrès de notre État a voté, divisé et à la hâte, une initiative qui méprise et met en danger le droit humain fondamental reconnu et approuvé dans tous les traités internationaux comme un droit universel, surtout pour les plus sans défense. Il est inutile de rappeler que, pour nous, la vie est un don de Dieu et que tous les catholiques, comme les gens de bien, ont le devoir moral de défendre la vie humaine des innocents, depuis le moment de leur conception jusqu'à leur fin naturelle". Mgr Domingo Díaz Martínez, Archevêque de Tulancingo, Mgr José Hiraís Acosta Beltrán, Evêque de Huejutla, et Mgr Juan Pedro Juárez Meléndez, Evêque de Tula, l'écrivent dans une lettre adressée au peuple de l'État mexicain d'Hidalgo, au gouverneur, au Parlement, aux fidèles et à toutes les personnes de bonne volonté.
Dans leur message du 1er juillet, reçu par Fides, les Évêques réitèrent que "notre engagement a toujours été et restera en faveur de la vie. S'adressant aux législateurs, ils soulignent qu'"une loi légalisant l'avortement n'est pas une demande du peuple d'Hidalgo" et préviennent qu'"ils sont tombés dans le piège que leur ont tendu d'autres intérêts étrangers à l'identité de notre peuple et de notre État". Ainsi, ils rappellent que face aux difficultés que rencontrent de nombreuses femmes pendant leur grossesse, "des actions et des institutions sont nécessaires pour les protéger, prendre soin d'elles et de l'enfant", alors que "l'avortement légalisé détruit simplement une vie et affecte de manière significative la mère."
Les Évêques demandent ensuite "de la manière la plus respectueuse au gouverneur de l'État, de méditer consciencieusement et profondément sur les implications que cette décision législative pourrait générer dans notre peuple. "Une résolution de cette importance, qui change la valeur de la vie de tous les Hidalguiens, ne peut être légiférée sans écouter les citoyens",concluent-ils. "Dans vos mains se trouve l'opportunité d'écouter tous vos concitoyens et d'exercer votre droit de veto dans une résolution qui n'est pas partagée par la majorité du peuple hidalguien". (SL) (Agence Fides 02/07/2021)


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