AMERIQUE/PEROU - "Plus jamais de terrorisme. Plus jamais de violence au Pérou": les Évêques condamnent fermement le massacre de 16 personnes

mardi, 25 mai 2021 droits fondamentaux   politique   violence   groupes armés  

Twitter

Lima (Agence Fides) - "Plus jamais de terrorisme. Plus jamais de violence au Pérou", déclare Son Exc. Mgr Miguel Cabrejos Vidarte OFM, Archevêque de Trujillo et Président de la Conférence Episcopale du Pérou (CEP) en condamnant le meurtre cruel de 16 personnes dans la région andine d'Ayacucho connue sous le nom de VRAEM (Vallée des rivières Apurimac, Ene et Mantaro), peut-être la zone la plus difficile à atteindre tant depuis la côte que depuis la forêt car elle est située au cœur des Andes centrales du Pérou.
"J'exprime ma plus profonde condamnation du meurtre cruel de 14 personnes, dont des femmes, des enfants et des jeunes (le nombre de victimes est ensuite passé à 16) qui a eu lieu à VRAEM. Les victimes ont été assassinés par les terroristes du Sendero Luminoso dirigés par Víctor Quispe Palomino. Personne n'a le droit d'ôter la vie. La vie est sacrée", peut-on lire dans la déclaration envoyée à Fides.
"Cet événement tragique, poursuit le texte, nous rappelle le temps de la barbarie et de la terreur que le pays a connu pendant plus de 20 ans, qui a fait plus de 70 000 morts et un grand nombre de disparus", écrit l'archevêque de Trujillo. "Plus jamais de terrorisme. Plus jamais de violence au Pérou, peu importe d'où elle vient. Notre pays a le droit de vivre en paix et de construire un avenir dans l'intérêt de tous. Je demande à Dieu le repos éternel de ces victimes, afin que leurs familles puissent trouver la paix et le réconfort et une clarification complète de ces faits", a-t-il conclu. La ministre de la Défense, Nuria Esparch, a déclaré lors d'une conférence de presse qu'initialement, la nouvelle envoyée par le maire de la petite ville faisait état de 14 personnes assassinées par des terroristes, alors que plus tard, 16 corps ont été dénombrés.
La ministre a demandé que l'on respecte les familles et que l'on n'utilise pas cet événement criminel dans la campagne électorale tendue du second tour de la présidentielle du 6 juin. (CE) (Agence Fides 25/05/2021)


Partager: