AMÉRIQUE / MEXIQUE - Les catéchistes dans la réalité du Covid-19: l'Esprit Saint continue de souffler de différentes manières

mardi, 11 mai 2021

Mexico City (Agence Fides) - “s'il est vrai que le monde est aujourd'hui uni sous la même pandémie, les moyens d'y faire face prennent des formes particulières dans chaque région. Covid-19 est également arrivé au Mexique et il n'y a aucun moyen de le contourner ou de le nier. Bien que les autorités mexicaines aient initialement déclaré qu'elles ne devaient pas s'alarmer de ce coronavirus, la conscience civile a amené de nombreux citoyens à commencer à choisir de s'enfermer chez eux."Avec ces mots, le religieux Rédemptoriste Agustín Cantú Drauaillet, C. Ss.R. raconte à l'Agence Fides son expérience de catéchiste.
"Peu de jours se sont écouléset nos églises étaient fermées, tout le monde partageait la même situation. Les missions en cours ont été temporairement annulées. Comment servir le Rédempteur maintenant? Comment faire de la catéchèse? Cette question a explosé dans l'esprit de nombreux Rédemptoristes mexicains, et il y a eu de multiples réponses pour continuer à proclamer le Seigneur. Parmi celles-ci, des retransmissions en direct des célébrations eucharistiques sur les réseaux sociaux, des processions avec le Saint Sacrement dans les rues, la célébration d'un ministère aux jeunes, chacun chez lui... Dans certaines communautés, il a été possible de répondre aux paroissiens qui ont demandé de se confesser, et même aux malades à l'hôpital, bien sûr, en suivant les mesures sanitaires nécessaires. Dans les centres de catéchèse et les paroisses, notre activité n'a pas cessé”, poursuit-il.
Le religieux rédemptoriste Agustín Cantú Drauaillet conclut son témoignage par ces mots: "malgré l'augmentation des contagions et des gens qui essaient de rester chez eux, le Saint-Esprit continue de souffler de différentes manières et nous sommes ouverts à suivre ses traces. Nous n'arrêterons pas d'accompagner nos frères et sœurs, car nous savons que le Rédempteur a beaucoup à dire en particulier aux abandonnés qui sont isolés dans leurs maisons mexicaines”. (CE) (Agence Fides 11/05/2021)


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