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Valence (Agence Fides) - Les interventions sont nombreuses en ce troisième jour du Congrès théologico-pastoral. La première session a été ouverte par Mgr Ricardo Blázquez Pérez, évêque de Bilbao et Président de la Conférence épiscopale espagnole, par une conférence consacrée aux aspects théologiques de la transmission de la foi. "Transmettre la foi c’est rendre participants de la grâce de la Parole de Dieu ceux qui sont ouverts à l’Evangile, ceux qui cherchent et ne trouvent pas, ceux qui désespèrent et qui ont perdu la confiance. Dans cette transmission de l’Evangile aucun chrétien ne peut être oisif.... Le Seigneur confie ses enfants à la famille et il confie aussi la croissance de ces enfants en tant que personnes et en tant que chrétiens" a souligné Mgr Blázquez.
"De nos jours la famille continue à être une victime réelle de l’idéologie moderne” tel fut le message du Dr. Carl A. Anderson, Chevalier Suprême des Chevaliers de Colomban. "Pour le bien de notre avenir et de nos enfants nous devons placer la famille au-delà de l’idéologie" a-t-il affirmé, en rappelant combien la famille "est une institution qui naît de l’homme et de la femme. C’est un rapport inaliénable qui naît de la réalité humaine concrète et non des idéologies". Carl Anderson a affirmé avec détermination que “le moment est venu pour les familles de se lever”.
Lors d’une table ronde sur la famille quelques fondateurs et représentants de mouvements ecclésiaux sont intervenus. Salvatore Martínez, Coordinateur national du Renouveau charismatique, a souligné "l'importance du dialogue au sein de la vie familiale" et son caractère de “laboratoire d’espérance pour l’humanité”. Kiko Argüello, Fondateur du Chemin Néocatéchuménal, a rappelé le travail de ce mouvement en faveur de la famille, en signalant que "l’Eglise doit compter sur des chrétiens adultes, c’est-à-dire, sur des chrétiens préparés pour cette nouvelle société qui se dirige vers l’apostasie". Andrea Riccardi, Fondateur de la Communauté de Sant’Egidio, a souligné la co-naturalité entre la dimension communautaire de la famille et la transmission de la foi : "La famille a beaucoup à enseigner à l’Eglise, mais a aussi beaucoup à recevoir d’elle-même". Graziella de Luca, du Mouvement des Focolari, a présenté l’expérience des "familles nouvelles", en mettant en évidence que ces familles “cherchent un style éducatif en partant de l’Evangile et en l’appliquant à la situation familiale et sociale dans laquelle ils vivent, avec l’objectif que l’enfant se trouve personnellement et de manière vitale avec Jésus".
Avant les sessions de l’après-midi, l’archevêque de Valence, Mgr Agustín García-Gasco a présidé la Concélébration eucharistique à laquelle ont participé plus de 60 personnes parmi lesquels des cardinaux et des évêques et tous les participants des trois congrès qui ont lieu de façon simultanée : celui de la famille, celui des enfants et celui des grands-parents qui recueillent au total plus de 8.000 inscrits.
Parmi les tables rondes de l’après-midi, l’une a abordé le thème "Famille et Bioéthique": différents experts en bioéthique ont traité du thème de la réalisation de la science dans le milieu familial. John Hass, président national du National Catholic Bioethics Center a signalé que "actuellement, la famille s’est transformée en lieu où se produisent les agressions les plus importantes contre notre humanité". Le Doyen de la Faculté de Bioéthique de l’Université Pontificale Regina Apostolorum de Rome, le P. Gonzalo Miranda, a expliqué dans son intervention les problèmes actuels de la bioéthique et de la famille, en dénonçant les pratiques eugéniques, "pour éliminer ceux qui sont considérés invalides"; les pratiques de reproduction artificielle qui “stabilisent une relation de domination avec la personne procréée" et l'euthanasie ou la mort par pitié, tandis que "la véritable famille, motivée par l’amour personnel, est un véritable défi contre les courants que promeuvent l’euthanasie". La Directrice de l’Institut de Biochimie du Centre Universitaire "Francisco di Vitoria" de Madrid, Mónica López Barahona, a expliqué qu’ “il y a actuellement plus de 500 tests cliniques sur des cellules adultes tandis qu’il n’existe aucun test sur des cellules embryonnaires”. (JO/RG) (Agenzia Fides 7/7/2006)
