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Brazzaville (Agence Fides) - Les religieuses interviennent dans la grave crise hydrique de Pointe-Noire, dans la République du Congo (Congo Brazzaville), selon le journal catholique de Brazzaville « La Semaine Africaine ».
L’Union diocésaine des Supérieures Religieuses de Pointe-Noire, pôle économique et seconde ville du pays, a présenté aux autorités locales un rapport de 20 pages sur le manque d’eau.
Dans le document, qui a été présenté en présence de l’évêque de Pointe-Noire, Mgr Jean-Claude Makaya Loemba, les religieuses demandent en premier lieu la construction rapide d’au moins 6 nouveaux puits. Elles demandent d’autre part la protection des puits existants et des autres constructions hydriques contre les vols et les dommages, pour garantir une meilleure utilisation de ces structures.
A long terme, les religieuses demandent la construction de deux nouveaux établissements pour le traitement des eaux ; afin de résoudre définitivement les problèmes hydriques de la ville. Les religieuses font appel aux donateurs internationaux pour qu’ils considèrent l’accès à l’eau potable comme la première condition pour combattre la pauvreté, comme prévu par les différents programmes de coopération bilatérale et multilatérale.
L’Union diocésaine des Supérieures Religieuses fait constamment appel aux sociétés pétrolifères présentes à Pointe-Noire, pour qu’elles apportent leur soutien au développement de la population locale. Pointe-Noire est en effet le lieu où sont concentrées les multinationales du pétrole, qui est extrait de gisements situés en mer (“off-shore”).
Les témoignages recueillis dans le dossier des religieuses démontrent que dans les quartiers de Pointe-Noire l’eau ne sort plus des robinets depuis des décennies. Dans quelques quartiers les habitants sont contraints à recueillir patiemment de nuit le peu d’eau qui coule des robinets pour l’utiliser pendant le jour. (L.M.) (Agence Fides 20/6/2006 lignes 28 mots 292)
