Ouagadougou (Agence Fides) – Les Evêques du Burkina Faso ont invité le gouvernement burkinabé à la tenue à bonne date des élections et à œuvrer davantage pour l’amélioration de la situation sécuritaire du pays.
De vastes zones du Burkina Faso sont déstabilisées par les violences perpétrées par différents groupes terroristes. Dans le même temps, le pays fait face à la pandémie du corona virus. Dans ce contexte sensible, les Evêques du Burkina Faso invitent le gouvernement à respecter la date fixée pour les élections présidentielles et législatives, à savoir celle du 22 novembre.
Dans une déclaration parvenue à l'Agence Fides, les Evêques soulignent l'urgente nécessité « d'éviter d’ajouter une crise institutionnelle à cette crise sécuritaire déjà si préoccupante. L’idéal en cela serait alors de pouvoir organiser ces élections sur tout le territoire national et d’assurer la pleine participation de toutes les populations où qu’elles soient afin de garantir au Président élu la pleine légitimité et donner à toutes les provinces d’être représentées à l’Assemblée Nationale ».
« C’est un challenge à relever à tout prix, c’est un challenge de toute la nation et il nous faut mutualiser les énergies » souligne le message.
Les Evêques rappellent que les violences djihadistes ont provoqué l'évacuation des populations dans différentes régions du pays, en particulier dans le nord, et ils invitent l'Etat à une gestion vigoureuse et rigoureuse en vue de la conservation de l'intégrité territoriale et de la stabilité de la sécurité du pays, de manière à ce que tous les habitants du Burkina Faso, du nord au sud, d'est en ouest, puissent se sentir en sécurité. (L.M.) (Agence Fides 17/06/2020)