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Bel Horizon (Agence Fides) - Jeudi 15 juin, Solennité du Corps et du Sang du Seigneur, le Card. José Saraiva Martins, Préfet de la Congrégation pour les causes des Saints, a présidé à Bel Horizon (Brésil) la liturgie de béatification du père Eustache Van Lieshout, de la Congrégation du Sacré Cœur (Picpus). Né en Hollande à Aarle-Rixtel, le 3 novembre 1890, Eustache entre en 1913 dans la Congrégation du Sacré-Cœur, attiré par l’exemple du P. Damien, missionnaire au milieu des lépreux de Molokai, qui a été béatifié par Jean-Paul II en 1995. Ordonné prêtre le 10 août 1919 à Bavel, le P. Eustache se consacre à aider le Maître des Novices dans l’assistance aux immigrés belges et dans son ministère paroissial, jusqu’à 1925, où il est envoyé comme missionnaire au Brésil. Il arrive à Rio de Janeiro le 12 mai 1925 et reste dans ce pays jusqu’à sa mort, le 30 août 1943 à Bel Horizon.
Son ministère en terre brésilienne a été principalement lié à la pastorale paroissiale, et s’est exercé dans différentes localités, surtout dans les états de Minas Gerais et San Paolo. Il avait des dons particuliers pour assister et s’occuper des personnes, autant d’un point de vue physique que moral, cherchant à éviter que ces personnes aient recours à des pratiques magiques ou au spiritisme et les invitant au contraire à la prière et à la confiance dans la bénédiction du Seigneur. De nombreuses personnes qui s’étaient adressées à lui furent guéries, et pour cela il est devint célèbre et reconnu « saint » déjà de son vivant. Pour ce motif il fut contraint de changer souvent de résidence, afin d’éviter des manifestations excessives et des problèmes d’ordre public, et pendant une certaine période ses supérieurs jugèrent même prudent de l’éloigner du ministère public. Une fois à Rio de Janeiro les autorités durent interrompre le trafic, vu l’énorme quantité de personnes qui se pressaient autour de l’église de l’Immaculée où le P. Eustache se trouvait pour exercer son ministère. Son champ d’apostolat était principalement les pauvres et les malades, si bien qu’il mourut de typhus contracté pendant son infatigable travail. Dans sa vie il réussit toujours à concilier contemplation et action, recherchant tous les moyens possibles pour apporter l’évangile de Jésus à toutes les personnes, quelques soient leurs conditions sociales. (S.L.) (Agence Fides 14/6/2006; lignes:29, mots:417)
