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Libreville (Agence Fides) – Dans la nuit du 19 au 20 mars, Sœur Lydie Oyanem Nzoughe a été agressée et assassinée dans sa chambre. Elle avait dédié sa vie à accueillir et à prendre soin des personnes âgées abandonnées par leurs familles, pauvres et sans abri, au Centre d’accueil Fraternité Saint Jean de Libreville, qu’elle dirigeait. Des objets personnels et la voiture de la religieuse auraient disparu.
L’Archevêque de Libreville, S.Exc. Mgr Basile Mvé Engone, recommande de « prier pour l’âme de notre sœur Lydie Oyane, dans l’attente que la police judiciaire communique le résultat de l’enquête ». Les modalités des obsèques n’ont pas encore été rendues publiques, attendu qu’au Gabon également toutes les églises ont été fermées suite à l’urgence sanitaire due au Covid-19 et que les funérailles se limitent à une simple bénédiction.
Selon les informations recueillies par Fides au sein de l’Eglise locale, le Centre d’accueil Fraternité Saint Jean de Libreville, que dirigeait la religieuse, se trouve dans la Vallée Sainte Marie, sous la Cathédrale Notre-Dame de l’Assomption et ne dispose pas de financements publics. Il accueille les personnes âgées malades et abandonnées, les accompagnant avec amour et dévouement jusqu’à la fin de leur vie. Sœur Lydie Oyanem Nzoughe, qui appartient à la Congrégation religieuse autochtone des Religieuses de Sainte Marie, avait également été la fondatrice du Mouvement eucharistique des Jeunes (MEJ Gabon). (SL) (Agence Fides 23/03/2020)
