ASIE/ISRAEL - Dénonciation de nouveaux actes d’intimidation à l’encontre des communautés chrétiennes de la part de l’Assemblée des Ordinaires de Terre Sainte

lundi, 22 juillet 2019 proche-orient   minorités religieuses   extrémisme   profanations  

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Jish (Agence Fides) – L’Assemblée des Ordinaires de Terre Sainte a dénoncé les récents actes d’intimidation perpétrés vis-à-vis des communautés chrétiennes locales de la part de groupes extrémistes juifs, considérés proches du mouvement des colons.
Au matin du 19 juillet dernier, à Jish, en Galilée, des inconnus ont endommagé des voitures et laissé sur les murs des slogans en hébreu offensants à l’égard des chrétiens. La semaine précédente, le 12 juillet, les participants à une fête paroissiale organisée en l’église Saint Jacques de Beit Hanina, un faubourg de Jérusalem-est, ont été atteints par des tirs de tomates et d’autres objets réalisés par des provocateurs résidant dans la colonie juive de Naveh Yaacov toute proche. Au moins dans le premier cas, l’acte d’intimidation peut être attribué aux groupes qui, ces dernières années, ont frappé de différentes manières des mosquées ou des lieux chrétiens (Tabgha, Beit Jamal, Latrun, la Dormition etc.), signant leurs actes violents et leurs profanations avec la formule « le prix à payer ».
Les Ordinaires de Terre Sainte ont diffusé le 19 juillet une déclaration dans laquelle ils expriment notamment leur amertume et leur déplaisir devant la réitération d’actes criminels qui ne sont pas poursuivis malgré les nombreuses plaintes déposées.
Les attaques et profanations au détriment de monastères, d’églises et de cimetières chrétiens perpétrées par des groupes extrémistes identifiés par le slogan « le prix à payer » ont débuté en février 2012. Depuis lors, des militants de groupes proches du mouvement des colons ont porté des attaques également contre des mosquées fréquentées par les arabes palestiniens de religion islamique.
Les crimes perpétrés sous le slogan « le prix à payer » expriment la haine raciale de la droite juive ultranationaliste et demeurent souvent impunis. En mai 2016, ainsi que l’a indiqué à l’époque l’Agence Fides (voir Fides 24/05/2016), l’Association des Rabbins pour les droits fondamentaux, basée en Israël, avait lancé une campagne visant à sensibiliser les forces politiques israéliennes autour de l’urgence représentée par les attaques à l’encontre d’objectifs chrétiens et musulmans perpétrées par des bandes extrémistes. (GV) (Agence Fides 22/07/2019)


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