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Guwahati (Agence Fides) - Il y a d’importantes possibilités de construire la paix et l’harmonie sociale si cette tâche est assumée et partagée par une pluralité de sujets : les familles, les écoles, les communautés religieuses, les associations, les universités. Forte de cette conviction, la communauté catholique de l’Archidiocèse de Guwahati, guidée par Mgr Thomas Menamparampil, a établi des contacts et une pleine collaboration avec des organismes publics et privés, pour répandre le plus possible une culture de paix. Dans ce cadre s’insère le récent séminaire “Rechercher des sentiers de paix”, organisé par l’Archidiocèse, en collaboration avec le Département des Sciences Politiques de l’Université d’état de Guwahati. Le rapport fondamental au Séminaire - auquel ont pris part plus de 100 personnes, parmi lesquelles des professeurs, des intellectuels, des étudiants - a été de Mgr Thomas Menamparampil, qui a rappelé combien la paix est avant tout une attitude intérieure de chaque homme. “Constuire la paix - a-t-il souligné - demande la prédisposition d’âme de chacun de nous. La transformation sociale dérive d’une transformation personnelle, et d’une réconciliation qui passe par la guérison des blessures de la mémoire”. Dans son discours, apprécié par les participants dans le débat successif, l’Archevêque a cité deux prophètes de paix de notre temps : Jean-Paul II et le Mahatma Gandhi. Tous les participants ont souligné l’importance stratégique de l’éducation à la paix, particulièrement pour les nouvelles générations, à mener à tous les niveaux : dans les familles, les écoles, les lieux publics et privés.
Mgr Menamparampil est une figure aimée par tous, estimée pour son engagement constant pour la justice et la paix. C’est une personne dotée de capacités extraordinaires de méditation : pour cela l’Archevêque a été appelé à intervenir en qualité de médiateur entre les goupes ethniques en conflit dans l’état de l’Assam, en Inde Nordorientale, bouleversé par une lutte intestine entre de nombreuses tribus, divisées pour des raisons politiques, économiques, territoriales, ethniques. Récemment Mgr Menamparampil a réussi à faire réconcilier les groupes ethniques karbi et dimasa, qui vivent dans la région de l’Anglong, où on enregistre des tensions et des conflits aussi entre les civils, qui ont causé au moins 50 mille réfugiés. Mgr Menamparampil est à la tête d’une “Joint Ecumenical Peace Team”, qui continuera à se dépenser pour le dialogue et la paix en Inde Nordorientale, et qui se révèle un organisme efficace pour la solution des controverses locales. “Evangéliser - a conclu l’Archevêque - signifie construire des ponts de compréhension et d’amitié et apporter l’amour de Dieu à toute personne de l’humanité”. (Agence Fides 26/5/2006 lignes 33 mots 446)
