Organe d'information des Œuvres Pontificales Missionnaires depuis 1927
Florianopolis (Agence Fides) - Une fois terminé le 15e Congrès Eucharistique National, qui a lieu à Florianopolis (Brésil) du 18 au 21 mai, chacun retournera chez lui avec de nombreux souvenirs dans le cœur, mais « Quelles conséquences le congrès pourra-t-il avoir dans la vie de chacun des participants ? Quelle sera sa contribution pour la vie de l’Eglise au Brésil ? » se demande l’Archevêque de Florianopolis, Mgr Murilo Krieger, dans une lettre publiée le 23 mai.
Parmi les différentes initiatives que Mgr Murilo espère voir surgir du Congrès, et que « l’amour et la créativité de chaque congressiste fera surgir », il en indique cinq. La première : « que nous sachions témoigner avec plus d’enthousiasme de la présence de Dieu dans le monde, face aux groupes et aux forces puissantes qui cherchent ouvertement à détruire toute idée de Jésus-Christ dans le monde ». Face à cette situation l’Archevêque exhorte à « ne pas avoir peur ni honte de parler de Dieu et de défendre les valeurs de l’Evangile ». La seconde initiative recommandée par l’Archevêque est de faire en sorte que « notre spiritualité soit profondément eucharistique » : nous devons apprendre comme le Christ « à nous donner aux autres, spécialement à ceux qui souffrent la privation, la faim, la solitude, aux abandonnés, aux émigrés ». En troisième position, Mgr Murillo place la « redécouverte de la valeur du dimanche comme jour du Seigneur et de l’Eglise, par une plus grande participation à la messe, en nous nourrissant du Pain eucharistique » pour avoir la force et l’énergie de parcourir notre route. En quatrième position : apprendre à apprécier « dans nos paroisses l’Adoration Eucharistique en dehors de la messe ». Dans ce sens l’Archevêque demande que se multiplient les moments d’adoration pendant lesquels « prostrés devant Jésus présent dans l’Eucharistie, nous réparions avec foi et amour l’indifférence et les autres outrages commis contre ce Sacrement ». Enfin Mgr Murilo exhorte à prêter une plus grande attention aux équipes liturgiques de la communauté et à « préparer convenablement nos célébrations ». L’Archevêque conclut sa lettre en exhortant tous les participants à retourner dans leur ville d’origine avec un engagement dans leur cœur : « témoigner que l’Eglise vit de l’Eucharistie ». (RG) (Agenzia Fides 24/5/2006; righe 24, parole 333)
