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New Delhi (Agence Fides) - Confirmer la pleine liberté de conscience de tout citoyen, à n’importe quelle religion qu’il appartienne ; affirmer que s’opposer à toute conversion naturelle constitue une “interférence indue dans les compétences de Dieu”: tels sont quelques points nodaux de l’intervention du Card. Ivan Dias - nommé le 20 mai Préfet de la Congrégation pour l’Evangélisation des Peuples - sur la liberté religieuse et les lois anti-conversions en Inde. L’intervention du Cardinal Dias intervient après les critiques adressées par des secteurs du gouvernement indien, par la presse et plusieurs intellectuels indiens aux paroles du Saint-Père Benoît XVI qui s’était exprimé sur la situation indienne, en recevant le nouvel Ambassadeur près du Saint-Siège, Son Exc. Amitava Tripathi. Le Pape a dénoncé les “inquiétants signaux d’intolérance religieuse dans certaines régions” du grand pays asiatique. Benoît XVI avait en particulier souligné la tentative de certains Etats indiens d’introduire une législation pour interdire les conversions, déjà existentes dans sept états indiens. Le gouvernement de New Delhi a convoqué le Nonce apostolique en Inde, Mgr Pedro Lopez Quintana, pour exprimer son désapointement en affirmant qu’ “il est universellement reconnu que l’Inde est un pays séculier et démocratique où tous les fidèles des diverses religions jouissent de droits égaux” et “il y a la liberté de professer, de pratiquer et de répandre la religion”. Le texte du Cardinal Ivan Dias, que publie intégralement l’Agence Fides, en pièce jointe, clarifie la position de l’Eglise catholique dans cet événement délicat. (Agence Fides 24/5/2006 lignes 22 mots 270)
