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Rome (Agence Fides) - L’Organisation Panaméricaine de la Santé (OPS) a lancé une alarme sur le danger causé par les inondations qui ces derniers jours ont touché 25.000 personnes au Surinam. Les pluies torrentielles des derniers jours ont déjà provoqué trois morts.
La situation empire surtout avec l’augmentation des cas de diarrhée, et à cause une épidémie de malaria, bien que les zones du centre et du Sud du pays atteintes par les inondations ne soient pas directement impliquées.
Dans les localités où les eaux se retirent il est nécessaire d’être prévoyant pour éviter le risque de contracter des maladies. L’Organisation a pour cela recommandé l’utilisation de l’eau de pluie, vu le coût élevé du transport de l’eau en bouteille et le fait que les indigènes refusent d’utiliser le chlore pour la désinfecter.
Selon l’estimation de la Fédération Internationale de la Croix Rouge et de la Société du Croissant Rouge, 1.500 personnes attendent d’être évacuées.
Le Bureau de Coordination des Affaires Humanitaires (OCHA) des Nations Unies a déclaré que les chemins pour atteindre les zones atteintes sont impraticables. Les initiatives de solidarité sont diverses : l’Organisation des Etats Américains (OEA) s’est engagée à envoyer des aides, quatre hélicoptères vont arriver de l’Olanda avec de la nourriture, de l’eau, et une assistance médicale, dans les zones les plus reculées de son ex-colonie. Les Etats-Unis et la France ont donné respectivement 50.000 et 64.000 dollars, qui vont s’ajouter à l’apport international de 706.309 dollars pour aider 4.000 familles dans les cinq prochains mois.
Les centres médicaux du pays ont été adaptés pour faire face aux maladies qui, selon les prévisions, arriveront suite aux inondations.
Environ 157 villages intérieurs et les zones basses de l’Amazonie ont subi l’impact des pluies, et, dans beaucoup l’eau arrive jusqu’aux toits des maisons. (AP) (22/5/2006 Agenzia Fides; Righe: 26; Parole: 311)
