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Ouagadougou (Agence Fides) – Chaque année, à Ouagadougou, le Festival panafricain du Cinématographe (FESPACO) rassemble tous les principaux acteurs du septième art africain. Cette année, à l’occasion de son cinquantenaire, l’événement affronte le thème « Le cinéma au service du développement des pays africains ». Aujourd’hui, le cinéma aussi constitue un parcours essentiel d’évangélisation. Le FESPACO est un canal important d’expression, de formation, de communication et de développement du continent africain à tous les niveaux. Au travers du septième art, l’Afrique fait sentir sa propre voix, en racontant sa propre histoire et en discutant les principales problématiques qui s’opposent sérieusement au développement intégral et holistique du continent. Les crises sociopolitiques et post-électorales, le terrorisme, les luttes pour le pouvoir continuelles et sanglantes, centre de la tragédie africaine, trouvent une voix grâce au cinéma.
L’Eglise en Afrique – ainsi que le relèvent des sources de Fides – ne désire pas demeurer étrangère à un tel événement culturel qui affecte la vie et le bien-être du peuple africain. Tous les moyens sont bons pour promouvoir l’évangélisation et pour œuvrer en faveur du développement intégral. L’Eglise peut également évangéliser au travers du cinéma en offrant une contribution significative à la conservation des valeurs et de la richesse des cultures africaines à la lueur de l’Evangile. « Les catholiques – remarquent des théologiens africains- doivent s’engager et rester du côté de ceux qui, au travers de la cinématographie, luttent pour transformer l’Afrique en terre de paix et de justice ». Les idéaux promus par le FESPACO concordent avec ceux qui sont au cœur de la mission évangélisatrice de l’Eglise et c’est pourquoi les catholiques du continent le promeuvent et le soutiennent. (AP) (Agence Fides 28/02/2019)
