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Rome (Agence Fides) - L’agence d’informations des Nations Unies IRIN a donné la nouvelle de tout ce qui est révélé par l’African Child Policy Forum (ACPF) à propos de l’incidence des abus sur les petites filles en Afrique Orientale : 9 fillettes sur 10 seraient l’objet d’abus physique, sexuel ou psychologique qui se développent principalement dans la sphère de connaissance la plus proche, en premier lieu la famille.
La recherche a impliqué 1500 femmes entre 18 et 24 ans au Kenya, en Ouganda et en Ethiopie, et a concerné les expériences vécues durant l’enfance et l’adolescence. Les abus commencent à l’intérieur de la maison : 99% des femmes kenyanes ont dénoncé les violences subies de la part de leurs propres mères, 94% des ougandaises, et 84% des éthiopiennes. La moitié des femmes ougandaises ont déclaré avoir subi des violences sexuelles, en Ethiopie le pourcentage descend à 29,7% et au Kenya à 26,3. Seul 1,5% des victimes ont fait une dénonciation en Ethiopie et 4% en Ouganda.
Selon l’ACPF, en Afrique Orientale, les abus fréquents dériveraient des personnes les plus proches. En Ethiopie la moitié des femmes sont contraintes de se marier avant 18 ans et des milliers de jeunes filles sont séquestrées en Ouganda pour être utilisées comme soldats ou esclaves. (AP) (18/5/2006 Agence Fides; Lignes :18 ; Mots :232)
