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Abuja (Agence Fides) – Ce sont 39 personnes qui ont perdu la vie dans le cadre d’incidents et de violences ayant eu lieu dans le cadre des élections générales tenues le 23 février au Nigeria. C’est ce qu’affirme l’organisation indépendante SBM intelligence qui a recueilli et analysé des données relatives au déroulement du vote. Selon cette organisation, 233 personnes ont été tuées dans le cadre de 67 incidents préélectoraux entre le mois d’octobre dernier et la veille du vote.
Malgré les graves épisodes violents qui ont endeuillé le scrutin dans certaines zones du pays, le chef des observateurs électoraux de l’Union africaine, l’ancien Premier Ministre éthiopien Hailemariam Desalegn, a affirmé que « les élections se sont déroulées dans une atmosphère globalement pacifique ». Au cours des élections générales de 2015, une centaine de victimes fut enregistrée contre 800 dans le cadre de celles de 2011. De nombreux incidents mortels furent cependant enregistrés après le scrutin.
Dans plusieurs des 36 Etats en effet, le scrutin s’est déroulé sans incidents importants. Dans l’Etat d’Edo, par exemple, S.Exc. Mgr Donatus Ogun, Evêque d’Uromi, a fait les éloges du gouverneur de l’Etat pour avoir assuré une votation pacifique.
« Nous avons à peine achevé la première phase des élections générales de 2019 et je suis heureux de la manière dont s’est comporté l’électorat de l’Etat d’Edo, se maintenant pacifique dans tout l’Etat » a-t-il déclaré Dimanche 24 février dans l’homélie de la Messe célébrée en l’église Saint Paul de Benin City.
Les élections devaient initialement se tenir le 16 février mais avaient été repoussées d’une semaine à cause de retard dans la distribution du matériel électoral (voir Fides 18/02/2019).
Les deux principaux candidats à la Présidence de la République sont le Président sortant, Muhammadu Buhari, et l’ancien Vice-président, Atiku Abubakar. (L.M.) (Agence Fides 25/02/2019)
