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Abuja (Agence Fides) – « Vendre son vote équivaut à vendre sa propre conscience. En tant que citoyens honnêtes, nous devons éviter toute action qui diminue la crédibilité des élections » affirme une déclaration des Evêques de la Province ecclésiastique de Lagos, au terme de leur Assemblée.
Le 16 février auront lieu les élections générales au Nigeria. Les électeurs seront appelés à renouveler le Parlement fédéral et à élire le Chef de l’Etat.
« L’année 2019 étant une année électorale semble complexe. Nous faisons appel aux nigérians afin qu’ils fassent leur devoir civique avec diligence et patriotisme » affirme le message arrivé à l’Agence Fides. « Les nigérians doivent voir les élections comme un devoir visant à confier le pouvoir à des responsables capables et aucune incitation financière ne devrait nous influencer ».
Les Evêques ont en outre invité l’électorat à ne pas voter pour les hommes politiques et les partis qui sont enclins à la violence et recourent à des expédients électoraux, demandant à ce que la Commission électorale nationale indépendante (INEC) accorde un traitement égal à tous les partis afin de garantir équité et crédibilité.
« Les espoirs d’une élection libre et correcte au Nigeria se basent sur la capacité de l’INEC à rester neutre dans l’exercice de ses fonctions » soulignent-ils.
L’ancien Président, Olusegun Obansanjo, a par ailleurs accusé l’actuel Chef de l’Etat, Muhammadu Buhari, qui briguera un second mandat, de préparer une gigantesque opération de fraude électorale de manière à être réélu. Olusegun Obansanjo, qui appuie le principal candidat d’opposition, Atiku Abubakar, a accusé explicitement l’INEC, affirmant « nourrir de sérieux doutes sur son intégrité, son impartialité et sa compétence en ce qui concerne l’organisation d’élections justes, libres et crédibles ». (L.M.) (Agence Fides 25/01/2019)
