AMERIQUE/MEXIQUE - Réaction du Président de la Conférence épiscopale au problème des migrants

mardi, 20 novembre 2018 migrants   droits fondamentaux   violence   evêques   zones de crise  

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Réaction du Président de la Conférence épiscopale au problème des migrants

Tijuana (Agence Fides) – « Nous devons aider le peuple à regarder avec bienveillance tous ceux qui traversent notre territoire. Il ne faut pas alimenter la xénophobie et le mépris envers le migrant. Même si beaucoup montrent leur affection, leur respect et leur soutien aux migrants, il existe une minorité qui s'oppose à eux. J'espère que le peuple mexicain continuera à être un peuple qui donne un coup de main à tous les migrants parce que le Mexique est également un peuple migrant : une grande partie de notre population a voulu émigrer aux Etats-Unis. Nous devons toujours avoir cette vérité sous nos yeux. Personne ne peut nier à un autre le droit de se déplacer, en cherchant des conditions de vie meilleures. Nous sommes tous des migrants et c'est pour cela que nous devons également regarder avec des yeux pleins de bonté et soutenir ceux qui sont maintenant dans le besoin ». C'est ce que déclare, dans une note parvenue à l'Agence Fides, S.Exc. Mgr Rogelio Cabrera, Archevêque de Monterrey et nouveau Président de la Conférence épiscopale du Mexique (CEM) à quelques jours de la clôture de l'Assemblée plénière des Evêques du Mexique qui a traité notamment du thème des migrants qui continuent à transiter par le pays.
Dans la ville de Tijuana, sont arrivés des milliers de migrants et les autorités ne parviennent pas à gérer ce flux de personnes. Les endroits où les accueillir n’existent pas même physiquement. Hier encore, une autre manifestation de résidents à eu lieu dans la ville au cri de « ce sont des envahisseurs, ils sont armés : dehors ! ».
A Tijuana, les personnes dorment désormais dans les rues alors que le nombre des migrants arrivés est difficile à évaluer. Quatre mille autres migrants devraient arriver cette semaine en provenance de Mexicali, petite ville voisine. Le Maire de Tijuana a demandé l’aide fédérale pour contenir la situation. « Nous ne sommes pas contre les migrants mais nous demandons à ce que la loi et l’ordre soient respectés » a-t-il déclaré. (CE) (Agence Fides 20/11/2018)


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