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Makalondi (Agence Fides) – Une nouvelle attaque djihadiste a été perpétrée à la frontière avec le Burkina Faso, causant de nombreux blessés ainsi que la mort de deux gendarmes. L’objectif de cet affrontement était un poste de gendarmerie sis au sud de la ville de Makalondi, à 50 Km de Bomoanga, où, le 17 septembre dernier, a été enlevé le Père Luigi Maccalli (voir Fides 18/09/2018). La nouvelle de l’attaque, qui a eu lieu dans la soirée du 17 novembre, a été transmise à l’Agence Fides par le Père Vito Girotto, prêtre de la Société des Missions africaines (SMA) qui, pour des raisons de sécurité, après l’enlèvement de son confrère, le Père Maccalli, a été contraint à abandonner sa mission de Makalondi. Selon les informations recueillies par le Père Girotto, les assaillants auraient pris possession des armes des gendarmes. Le missionnaire rassure sur le fait que « rien n’est arrivé aux trois prêtres et aux chrétiens » présents sur place. Actuellement, la mission est desservie par une équipe de deux prêtres nigériens et d’un prêtre béninois de la SMA.
Ainsi que l’a affirmée Radio France International, l’attaque a duré seulement quelques minutes. Une fois l’alarme donnée, les premiers renforts sont arrivés sur place. Les djihadistes cherchent actuellement à se procurer des armes. L’ouverture de ce front dans le sud-ouest du pays, vers Gourma, constitue une source de grande préoccupation pour Niamey.
D’autres sources ont indiqué qu’au cours de ces derniers jours, les forces armées nigériennes ont conduit des opérations terrestres et aériennes contre les djihadistes dans le Parc national W. Différentes cellules terroristes ont ainsi été démantelées, sachant que les opérations de ratissage des militants se poursuivent. (MP/AP) (Agence Fides 19/11/2018)
