AMERIQUE/BRESIL - Note du Conseil épiscopal permanent de la Conférence épiscopale sur les élections présidentielles du 28 octobre

samedi, 27 octobre 2018 jeunes   indigènes   animation missionnaire   eglises locales  

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Brasilia (Agence Fides) – « La CNBB réaffirme son engagement, en particulier au travers du dialogue, à collaborer à la recherche du bien commun avec les institutions sociales et ceux qui, soutenus par le vote populaire, sont élus pour gouverner le pays ». C’est ce qu’affirme la note des Evêques forment le Conseil épiscopal permanent de la Conférence épiscopale publiée en vue du second tour des élections présidentielles.
Le 28 octobre en effet aura lieu au Brésil, le pays le plus peuplé d’Amérique latine, le second tour des élections présidentielles 2018, qui servira également à élire le gouverneur de certains Etats et du District fédéral. Se confronteront dans ce cadre Jair Bolsonaro, candidat à la Présidence du Parti social libéral, et Fernando Haddad, candidat du Parti des travailleurs. Au premier tour, le 7 octobre, le premier avait obtenu 46,05% des voix, apparaissant comme le favori au second tour, malgré une remontée de son adversaire.
La note des Evêques parvenue à Fides réaffirme que « les élections constituent une occasion pour l’exercice de la démocratie qui demande des candidats et des projets visant à la construction d’une société dans laquelle règnent la justice et la paix sociale. Il appartient à la population de juger, dans la liberté de sa propre conscience, le projet répondant le mieux aux principes du bien commun, de la dignité de la personne humaine, de la lutte contre l’évasion et contre la corruption, du respect des institutions de l’Etat de droit démocratique et de l’observance de la Constitution fédérale ».
Conformément à leur mission, les Evêques prennent des positions pastorales « sur des questions sociales, économiques et politiques, non par idéologie mais parce que l’Evangile nous ordonne d’aimer et de servir tout un chacun, en particulier les pauvres ». Ils rappellent donc ce qu’ils ont écrit dans leur Message au Peuple de Dieu du 19 avril dernier : « Nous ne pouvons nous taire lorsque la vie est menacée, les droits méprisés, la justice corrompue et la violence institutionnalisée », rappelant les témoignages de nombreux Evêques qui, au cours de l’histoire du pays, se sont donnés « au service de l’Eglise en faveur d’une société démocratique, juste et fraternelle ».
Le texte s’achève en exhortant à « déposer les armes de la haine et de la vengeance qui ont provoqué un climat de violence, stimulé de fausses nouvelles, des discours et des positions radicales, qui mettent en danger les bases démocratiques de la société brésilienne. Toute attitude qui incite à la division, à la discrimination, à l’intolérance et à la violence doit être surmontée ». (SL) (Agence Fides 27/10/2018)


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