AFRIQUE/NIGER - Insécurité et confusion quant au sort du missionnaire enlevé le 17 septembre

lundi, 24 septembre 2018

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Niamey (Agence Fides) – « Pour le moment, nous ne savons encore rien sur les conditions ni sur la possible libération du Père Pierluigi Maccalli. Aucune demande (de rançon NDT) n’a été faite » déclare à Fides une source de l’Eglise locale de Niamey, alors que l’on demeure dans l’attente de nouvelles du missionnaire italien enlevé le 17 septembre. « Au cours de ces derniers jours – poursuit la source de Fides en décrivant la situation locale – dans la zone de Bomoanga Makalondi, opèrent de nombreux groupes de jeunes armés qui continuent à fuir à sur des motocyclettes en provenance du Burkina Faso, où ils subissent des bombardements de la part d’hélicoptères et de drones. Certains ont fui au Niger et se sont dispersés dans toute la zone ».
« Hier matin, Dimanche 23 septembre – poursuit la source – un prêtre du Bénin s’est rendu à Makalondi pour célébrer la Messe. Au terme de la célébration, il a dû retourner à Niamey. La police a déclaré qu’existaient des dangers pour sa sécurité. La situation est donc toujours plus confuse. Selon certaines indiscrétion, le Père Maccalli pourrait se trouver encore au Niger, prisonnier et utilisé comme bouclier humain par ses ravisseurs, désireux de se protéger de possibles interventions aériennes. Cependant, nous ne disposons pas de garanties sur la véracité de ces rumeurs. Nous continuons à espérer et à prier et remercions tous les baptisés qui, de par le monde, s’unissent à notre prière pour la libération du Père Pierluigi [Maccalli] ». (AP) (Agence Fides 24/09/2018)


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