AFRIQUE/NIGER - Le missionnaire enlevé probablement emmené au Burkina Faso, base arrière des djihadistes

mardi, 18 septembre 2018 missionnaires instituts missionnaires enlèvements violence

NIGER

2024-04-09
L'avenir du passé ou le passé de l'avenir : neuf mois après le putsch

2024-01-30
"Kaaryan ma dumi", que la lumière brille toujours. Le travail des missionnaires pour les enfants aveugles

2023-12-20
Un monde en mouvement : "Migrer pour exister" !

2023-12-15
Journées diocésaines de la jeunesse : le rôle fondamental des jeunes dans la communauté chrétienne du diocèse de Niamey

2023-12-13
Dans le "trou noir humanitaire" du Sahel, le réseau des églises reste actif malgré les difficultés

2023-12-12
Renouvellement des sanctions contre les putschistes nigériens. "Mais le peuple nigérien est prêt à sacrifier l'économie pour une fierté nationaliste mal placée

Gênes (Agence Fides) - La Société des Missions africaines (SMA), en confirmant à l'Agence Fides l'enlèvement du Père Pierluigi Maccalli au Niger, ajoute quelques détails aux premières informations diffusées en matinée. Selon ce qu'indiquent à Fides les missionnaires de la Curie généralice de la SMA à Gênes, un groupe d'hommes armés s'est introduit dans le village le 17 septembre à 21.30 locales (23.30 heures de Paris), enlevant le prêtre, volant son ordinateur et son téléphone. Il a été possible de reconstruire les faits grâce au témoignage de l'un de ses confrères indien qui vit avec le Père Maccalli mais est parvenu à se mettre à l'abri.
Le Père Maccali, originaire du Diocèse de Crème et ancien missionnaire en Côte-d’Ivoire pendant différentes années, oeuvrait dans la Paroisse de Bomoanga au sein du Diocèse de Niamey. Sa mission se trouve à la frontière burkinabaise et à quelques 125 Km de la capitale, Niamey. « Au cours de ces derniers mois – expliquent à Fides des confrères – les forces de l’ordre avaient mis en garde les religieux. La police et les forces de l’ordre en général avaient en effet enregistré des mouvements suspects de miliciens djihadistes à la frontière avec le Burkina Faso ». Pour sauvegarder leur sécurité, les missionnaires avaient ainsi limité leurs déplacements et ne sortaient plus de la mission au cours de la nuit.
« Après l’enlèvement – indique la Curie de la SMA – le Père Maccalli a probablement été transporté au-delà de la frontière, dans la région limitrophe du Burkina Faso qui constitue en effet une base pour les miliciens djihadistes. Actuellement, le Diocèse de Niamey a envoyé un groupe de prêtre dans le village du Père Maccalli pour vérifier les faits et prendre contact avec la communauté locale. Un autre religieux italien d’une Paroisse proche a été évacué et se trouve maintenant en sûreté à Niamey ». (EC) (Agence Fides18/09/2018)