ASIE/PHILIPPINES - Les jeunes des Focolari en Asie, fraternité dans les relations humaines, en politique et en économie

Manille (Agence Fides) – « Des parcours vers la fraternité » : tel est le projet lancé par plus de 6.000 jeunes ayant participé au Genfest, le Festival international de la Jeunesse du mouvement des Focolari, qui a eu lieu à Manille. Le projet vise à « impliquer des individus et des peuples afin qu’ils puissent contribuer à construire des relations fraternelles dans les secteurs de l’économie, de la justice, de la politique, de l’environnement, du dialogue interculturel et interreligieux » a affirmé à Fides Stefania Tanesini, l’une des responsables des rapports avec les moyens de communication du Genfest.
L’événement, organisé du 6 au 8 juillet à Manille, une première pour le Genfest, jusqu’ici toujours organisé en Europe, a été la XI° édition du Genfest et a été centré sur le thème « Au-delà de toutes frontières », les participants provenant de 100 pays du monde entier.
Généralement prévu tous les six ans, le Genfest est organisé par la Jeunesse pour un Monde uni, branche juvénile des Focolari. Depuis sa naissance en Italie en 1973, le Genfest est devenu un moyen pour les jeunes de démontrer qu’un monde uni est possible.
« A u moment où les migrations augmentent et les nationalismes gagnent du terrain, en tant que réaction à une mondialisation exclusivement économique qui ignore les diversités des cultures et des religions, le Genfest propose aux jeunes un changement d’attitude : ne pas s’arrêter à la recherche d’un bien-être personnel, dépasser les barrières sociales et politiques pour être prêts à accepter sans peur et sans préjudice tout type de diversité » a déclaré le Président du mouvement des Focolari, Maria Voce.
Les jeunes des Focolari chercheront à générer un réseau d’activités ciblées afin de créer une mentalité et une praxis de paix et de solidarité dans leurs lieux et dans leurs pays.
Le Genfest a été une fête et un moment d’engagement tout à la fois. Le message du dépassement des frontières a été transmis selon différentes modalités, par le biais d’exhibitions artistiques, de rencontres, de célébrations liturgiques et aussi au travers d’Explo, une exposition multimédia et interactive qui a offert une version différente de l’histoire du monde basée sur les progrès de l’humanité en direction de la paix et de la centralité de l’engagement personnel à le construire. Aux jeunes participants a également été offerte la possibilité de se retrousser les manches en choisissant de prendre part à Hands for Humanity, douze activités de solidarité, de rencontre et de réhabilitation urbaine organisées dans différentes zones de Manille.
Les récits racontés par les jeunes, qui vivent le drame de la migration et de la ségrégation, ont été centraux dans le cadre de cette XI° édition du Genfest. Parmi les histoires racontées, celle de Noé Herrera (Mexique) et de Josef Capacio (Etats-Unis) qui vivent non loin de la frontière qui sépare leurs deux pays. Egide et Jean Paul, l’un rwandais et l’autre burundais, se sont quant à eux rencontrés durant le dramatique conflit qui a divisé les deux pays.
Maria Voce a proposé trois mots comme programme de vie à tous les jeunes qui retournent maintenant dans leurs pays : « Aimer, recommencer et partager ». L’appel consiste à « aimer les peuples d’autres pays comme tu aimes ton propre peuple », « recommencer sans jamais perdre l’espérance qu’un autre monde est possible » et enfin « partager la richesse, les ressources personnelles et collectives ». La responsable du mouvement a enfin invité les jeunes à être « des hommes et des femmes d’unité, des personnes qui aiment les trésors de chaque culture mais qui savent les donner aux autres » et en définitive à « être des hommes et des femmes globaux ». (SD) (Agence Fides 09/07/2018)

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