AFRIQUE/TOGO - Bras de fer de l’Eglise en faveur de la promotion des droits fondamentaux

lundi, 25 juin 2018

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Lomé (Agence Fides) – A l’occasion de la célébration de son XIII° anniversaire d’institution, la Commission Justice et Paix de l’Archidiocèse de Lomé a organisé trois journées portes ouvertes pour mieux faire connaître et présenter les activités qui sont les siennes en matière de promotion des droits fondamentaux. Les célébrations débuteront le 28 et s’achèveront le 30 juin.
La Commission Justice et Paix est une institution de l’Eglise catholique prévue par le Concile Vatican II et elle est responsable de la promotion de la Justice sociale entre les nations du monde entier. Parmi les objectifs qu’elle poursuit, prévalent la dignité de la personne humaine, la justice sociale, les droits fondamentaux, la paix, la réconciliation, la coexistence et la protection de la Création.
La Commission informe les fidèles et les Communautés paroissiales sur des questions relatives aux injustices dans le domaine social dans l’espoir de réduire les sources de violations des droits fondamentaux. La Commission a également une préférence pour les démunis et prend parti pour les marginalisés et les exclus. Seul ou avec d’autres organisations, elle aide les victimes à retrouver leur droit.
« Il s’agit de contribuer à l’avènement d’un monde plus juste et fraternel », a indiqué Père Pierre Chanel Affognon, prêtre togolais et Directeur national de l’Enseignement catholique.
« Nous rêvons d’une société plus juste, au sein de laquelle la personne humaine, créée à l’image de Dieu, retrouve sa dignité. Nous rêvons d’une société où les hommes, les femmes et les enfants jouissent de leur droits fondamentaux comme condition préalable à la paix et au développement » a ajouté le Père Affognon.
Au cours de ses 13 années d’activité au sein de l’Archidiocèse de Lomé, la Commission a informé, conseillé et accompagné plus de 500 victimes sur des divers problèmes, notamment les veuvages et orphelinats, héritages, litiges fonciers, recouvrement de dettes, scène de ménages, refus de paternité, prises en charge des enfants, détenus, viols, vols, escroquerie, abus de confiance et d’autres procédures judiciaires.
Le premier Diocèse à instituer la Commission a été celui de Daopang, e n 1987, d’autres Diocèses ayant suivi son exemple en 2005 à la demande des Evêques du Togo. (SG/AP) (Agence Fides 25/06/2018)


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