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Canberra (Agence Fides) - Regarder les pauvres, les faibles, les groupes les plus vulnérables dans un monde du travail qui change rapidement, à l’intérieur du phénomène de globalisation : c’est ce qu’affirme la Lettre Pastorale publiée le 1er mai par l’Australian Catholic Social Council (ACSJC), dirigé par Mgr Christoph Saunders, évêque de Broome.
La lettre, analysant le contexte actuel, parle des changements que le monde du travail a subi ces dernières années sur le continent australien, notant qu’il y a seulement 20 ans, en 1984, les travailleurs à plein temps atteignaient 74% de l’ensemble, tandis qu’aujourd’hui ils sont 60%, et le pourcentage continue à descendre, alors que montent la précarité, l’insécurité générale, et le chômage.
Le texte rappelle la responsabilité de l’Eglise quant à l’orientation des politiques sociales, mais aussi au niveau de l’aide concrète, surtout aux marginaux et aux groupes les plus vulnérables, pour combattre l’exclusion sociale et la pauvreté.
Le document parle des jeunes et de leur entrée dans le monde du travail, qui doit être caractérisé par l’espérance, les mêmes opportunités, un juste encadrement économique, laissant de côté la sous-occupation et l’exploitation de leurs capacités.
Une autre réflexion est consacrée à la famille : il faut aider les familles qui, subissant les conséquences d’un marché du travail toujours plus difficile et instable, tombent souvent dans la pauvreté et dans l’impossibilité de donner une instruction convenable à leurs enfants.
Dans ce secteur, conclut le texte, l’Eglise doit continuer à élever la voix, à exprimer ses préoccupations, à se battre pour les droits et pour améliorer les conditions de vie des faibles et des pauvres. (PA) (Agenzia Fides 2/5/2006 righe 25 parole 293)
