ASIE/ISRAEL - Troisième jour de fermeture du Saint Sépulcre et prise de position de la Ligue arabe contre les taxes sur les biens ecclésiastiques

mardi, 27 février 2018 proche-orient   eglises orientales   jérusalem   lieux saints  

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Basilique du Saint Sépulcre, Jérusalem, dans un cliché du 17 novembre 2012. ANSA/NILI BASSAN

Jérusalem (Agence Fides) – Aujourd’hui encore, 27 février, le portail de la Basilique du Saint Sépulcre, à Jérusalem, est demeuré fermé aux visites des pèlerins et des touristes qui visitent la Ville Sainte. De nombreux groups de fidèles – indiquent des sources locales consultées par l’Agence Fides – font halte sur le parvis de la Basilique et récitent des prières en s’appuyant notamment aux murs externes et au portail de la Basilique.
La fermeture du Saint Sépulcre a été décidée par les responsables des trois réalités ecclésiales - Custodie franciscaine de Terre Sainte, Patriarcat grec orthodoxe de Jérusalem et Patriarcat arménien apostolique de Jérusalem – qui partagent la gestion de la Basilique, présentée par ces derniers comme un geste de protestation publique mis en œuvre pour dénoncer la « campagne systématique contre les Eglises et la communauté chrétienne en Terre Sainte, en violation flagrante du statu quo », violation attribuée aux autorités israéliennes. Une campagne qui, selon les Chefs des Eglises de Jérusalem, a atteint « des niveaux sans précédent » au travers de la demande de la municipalité de Jérusalem de percevoir des taxes locales sur les biens ecclésiastiques, disposant également le gel des comptes bancaires de différentes réalités ecclésiales pour les pousser à verser les arriérés.
Au cours de la journée du 26 février, le Vice secrétaire général de la Ligue arabe pour la Palestine et les territoires arabes occupés, Saeed Abu Ali, a condamné l’imposition de taxes sur des biens ecclésiastiques disposée par les autorités israéliennes, qualifiant cette dernière de « énième agression contre le peuple palestinien » mise en œuvre pour consolider « l’occupation de la Villes Sainte » et qui a également pour effet de vider de leur sens les accords déjà signés et les négociations encore en cours entre Israël et le Saint-Siège. (GV) (Agence Fides 27/02/2018)


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