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Séoul (Agence Fides) - L’Eglise en Corée du Sud se tourne vers le Nord de la péninsule avec un enthousiasme renouvelé et avec espoir : nombreux sont, ces derniers temps, les signes positifs qui font espérer une nouvelle saison de dialogue et de bonnes relations envers la Corée du Nord, suscitant un optimisme prudent dans la communauté.
Grande est l’importance, affirment les sources locales, de la visite qu’une délégation catholique de l’archidiocèse de Séoul accomplit en Corée du Nord du 26 au 29 avril. Le groupe est composé de 61 personnes qui auront la tâche de vérifier - accompagnées par du personnel nord coréen - comment sont utilisés les 11 millions de dollars envoyés au Nord par l’Eglise du Sud. A la tête de la délégation, qui accomplira des inspections dans les structures sanitaires, sociales, et dans les projets agricoles, il y a Mgr Thomas Aquinas Choi Chang-hwa, directeur de la Commission pour la Réconciliation du diocèse de Séoul.
La visite vient après la création comme Cardinal de l’Archevêque de Séoul, de Mgr Nicholas Cheong Jin-suk, qui a toujours indiqué parmi ses priorités pastorales la réconciliation avec la Corée du Nord et la possibilité de faire revivre la communauté catholique au-delà du « rideau de bambou ». Le Card. Cheong est aussi administrateur apostolique de Pyongyang et voudrait se rendre dans la capitale nord coréenne en 2007, pour le 80e anniversaire de l’érection du diocèse.
On enregistre d’autres signes encourageants dans le rapport Nord-Sud dans le travail que depuis plus de 10 ans la Caritas Hong Kong entretient avec la Corée du Nord, en suivant des projets humanitaires et de développement. Un « passage de consignes » de la responsabilité de ces projets à la Caritas en Corée du Sud est maintenant imminent : le mouvement n’a pas créé, comme certains le craignaient, de déception dans le gouvernement de Pyongyang, ni semble constituer, au moins pour maintenant, un obstacle au travail humanitaire.
Un moment de grande émotion, en outre, s’annonce pour les prochains mois (juillet et août), quand il y aura la rencontre entre des centaines de familles divisées par la frontière, au lendemain de la fin de la guerre de Corée en 1953. La rencontre de juillet aura lieu à Pyongyang et permettra aux enfants d’embrasser leurs parents, à des frères et sœurs de se revoir et de passer du temps ensemble. Les rencontres de réunification familiale furent inaugurées en 2000 et jusqu’à maintenant ont permis la rencontre de plus de 14 500 personnes. (PA) (Agenzia Fides 27/4/2006 righe 33 parole 445)
