AFRIQUE/KENYA - Le sport, moteur d’agrégation pour les jeunes des rues de Nairobi

mercredi, 24 janvier 2018

CCM

Nairobi (Agence Fides) – Dans la zone urbaine de Nairobi, quelques 60.000 mineurs vivent dans les rues alors que sont présents quelques 22.000 mineurs réfugiés. Grâce au développement d’un projet utilisant le sport comme moteur d’agrégation, le Comité de Collaboration médicale (CCM) a voulu offrir des alternatives de vie à ses enfants des rues et à ses mineurs réfugiés. Le programme, dénommé Boresha Maisha, a été lancé au printemps 2017.
Dans le grand bidonville de Mathare, le CCM est engagé dans la défense et l’assistance aux enfants et aux jeunes des deux sexes vivant dans la rue au travers d’un parcours psychosocial individuel visant à la réintégration scolaire, à la formation professionnelle et à la réinsertion familiale.
« Le projet aura une durée de trois ans pendant lesquels 50 opérateurs sociaux, 15 membres des Comités de Santé communautaire et 120 opérateurs socio sanitaires de communauté seront formés pour faire face de manière adéquate aux problèmes des jeunes des rues, tels que la toxicomanie et les maladies sexuellement transmissibles » peut-on lire dans la note transmise à Fides par les responsables du projet.
« Nous défendrons et nous porterons assistance aux enfants et aux jeunes vivant dans la rue. Notre objectif sera tout d’abord d’identifier les situations de malaise, de les rejoindre et d’offrir une réelle possibilité de changement. Au travers du sport, 500 enfants affronteront la vie de manière différente, en se sentant membres d’une équipe, dans un environnement positif » indique le CCM.
En décembre dernier, a eu lieu le premier tournoi pour les familles de rue, en partenariat avec d’autres organisations de Nairobi s’occupant des jeunes vivant dans la rue.
Mathare est l’un des bidonvilles les plus grands de la périphérie de Nairobi, dans lequel vivent plus de 500.000 personnes, privées d’infrastructures et de services et sujettes à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle ainsi qu’aux maladies liées à l’insalubrité, au régime alimentaire et à des pratiques hygiéniques et sanitaires non adéquates. (AP) (Agence Fides 24/01/2018)


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