ASIE/SYRIE - Déclarations de l’Archevêque d’Alep des Arméniens, S.Exc. Mgr Boutros Marayati, à la rencontre internationale Routes de Paix

mercredi, 13 septembre 2017 eglises locales   terrorisme   violence   enlèvement   evêques  

Munster (Agence Fides) – « La guerre ne se combat pas par la guerre mais au travers du dialogue, du pardon, de la réconciliation et de la volonté de commencer une nouvelle vie en cheminant sur des routes de paix ». C’est ce qu’a déclaré l’Archevêque d’Alep des Arméniens, S.Exc. Mgr Boutros Marayati, dans le cadre de la rencontre internationale intitulée « Routes de paix » organisée par la Communauté de Sant Egidio à Munster (Allemagne). Ainsi que l’a appris Fides, l’Archevêque d’Alep, lieu symbole du long conflit syrien, a mentionné les deux autres Evêques d’Alep, le métropolite syro orthodoxe Gregorios Yohanna Ibrahim et le métropolite grec orthodoxe Paul Yazigi, enlevés le 22 avril 2013, lançant à nouveau un appel en faveur de leur libération : « Alep attend le retour de ses Evêques et de ses prêtres enlevés. Elle attend la fin de la guerre. Elle espère et fait confiance au Seigneur » a-t-il déclaré. En rappelant la souffrance immense des enfants, des femmes et des réfugiés qui attendent la paix, S.Exc. Mgr Boutros Marayati a conclu : « De tous monte le cri : « jamais plus la guerre » parce que la guerre est toujours un massacre inutile ».
Les deux métropolites orthodoxes d’Alep précités furent enlevés dans la zone comprise entre la ville syrienne et la frontière avec la Turquie. La voiture à bord de laquelle ils se trouvaient fut bloquée par un groupe de ravisseurs et le chauffeur tué d’une balle dans la tête. Depuis lors, aucun groupe n’a revendiqué l’enlèvement. Autour de ce cas, ont filtré à plusieurs reprises des indiscrétions qui se sont ensuite révélées privées de fondement. Plus de quatre ans après l’enlèvement, aucune nouvelle n’est disponible quant au sort des deux religieux.
Au cours de ces derniers mois, dans un message conjoint, deux Patriarches d’Antioche, le grec orthodoxe Yohanna X et le syro orthodoxe Ignace Ephrem II, avaient invité la communauté internationale à se souvenir des deux métropolites enlevés et à faire des efforts adéquats pour en obtenir la libération. (PA) (Agence Fides 13/09/2017)


Partager: